Si vous êtes passionné par le Bitcoin et la blockchain, alors vous avez sûrement déjà entendu parler de la Proof of Work (PoW) ou preuve de travail. Mais qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ? Pourquoi est-ce si important ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article complet.
La PoW, qu’est-ce que c’est ?
La Proof of Work est un procédé cryptographique qui permet la création de blocs de transactions. A l’origine, la preuve de travail était utilisée pour lutter contre le spam.
Le Hashcash, première implémentation en 1997
C’est en 1997 qu’Adam Cash a inventé le Hashcash, un système pour lutter contre le spam et les attaques par dénis de service (DDoS). Son objectif était d’exiger un travail informatique pour que celui-ci soit vérifié et considéré comme légitime.
Cette méthode a permis de limiter l’envoi de spam et a été utilisée par Microsoft pour ses services d’envoi de mails.
La PoW aujourd’hui
Aujourd’hui, la Proof of Work est principalement utilisée par la blockchain du Bitcoin depuis sa création en 2008. Elle permet de sécuriser la blockchain en empilant les preuves de travail.
Si l’on prend l’exemple du Bitcoin, un bloc contient toutes les transactions effectuées lors des 10 dernières minutes. Lors de la création d’un nouveau bloc, les transactions réalisées dans ce laps de temps sont validées : elles sont inscrites dans la blockchain.
La blockchain devient ainsi immuable : on ne peut pas la modifier ultérieurement. C’est le procédé de l’empilement des preuves de travail qui permet de rendre ce registre immuable.
Ce processus nécessite de réaliser un défi cryptographique complexe avec la mise en concurrence d’un réseau d’utilisateurs appelés mineurs.
Le rôle des nœuds ou validateurs avec la Proof of Work
Avec la preuve de travail, les nœuds ou validateurs sont des relais qui fonctionnent en pair-à-pair. Ce sont eux qui reçoivent, valident et propagent les transactions au travers du réseau.
Les nœuds sont synchronisés sur la blockchain sur laquelle ils reposent. Cela signifie qu’ils ont généralement en mémoire toutes les transactions antérieures jusqu’à maintenant précisément.
Quand une transaction est soumise, elle est envoyée à un nœud qui va vérifier la validité de celle-ci. Une validation validée et pouf, la transaction se retrouve dans le mempool, une sorte de zone tampon virtuelle. Les mineurs y inscrivent les transactions dans les blocs.
Le mempool garde une liste des transactions en fonction des commissions qu’elles doivent payer. Ces transactions sont là, juste en attente d’un mineur qui les rassemble et les inclut dans le bloc suivant.
Le rôle des mineurs dans le processus de PoW
Le rôle des mineurs dans le Proof of Work est de récupérer la récompense pour avoir créé un bloc de transaction. Salut à tous ! Aujourd’hui, on va parler d’une technique qui permet de revenir à une période où il ne s’est rien passé sur la blockchain. Cette méthode peut sembler controversée, mais personnellement je la trouve intéressante. Elle est cependant impossible sur la blockchain du Bitcoin, car elle irait à l’encontre des principes de décentralisation et du consensus de Nakamoto.
Mais ne vous inquiétez pas, la Proof of Work est là pour sécuriser la blockchain grâce à plusieurs aspects. Tout d’abord, le temps écoulé permet d’accumuler les preuves de travail. Ensuite, le système de sélection aléatoire des mineurs via des calculs mathématiques complexes est très efficace. De plus, le hashrate élevé rend difficile voire impossible de compromettre l’intégrité de la blockchain. Pour que la puissance de minage reste décentralisée, on compte sur des mineurs individuels, des entreprises et des pools de minage. Ces derniers sont des groupes de mineurs qui s’unissent pour partager leurs ressources et répartir leurs bénéfices. Malgré les critiques, la Proof of Work reste l’un des mécanismes de consensus les plus sécurisés. Depuis sa création en 2009, le Bitcoin est encore intact – pas de compromis en vue. C’est donc une preuve que ça fonctionne très bien.
En résumé, la preuve de travail (PoW) est un procédé cryptographique qui permet de valider et créer de nouveaux blocs sur la blockchain. Les règles de sélection sont, quant à elles, fixées par le consensus. Chaque blockchain peut donc avoir un consensus différent et un fonctionnement légèrement différent. N’oubliez pas de partager cet article sur les réseaux sociaux, et si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter. Depuis 2017, je m’intéresse de près au Bitcoin, à la blockchain, aux crypto-monnaies, aux NFT et plus récemment, au Web3. Mon but est de rendre cet univers accessible à tous.
À lire aussi:
Dogecoin 2ème Crypto-Monnaie la plus Puissante en Capitalisation Boursière (POW) [x10 x100 à Venir]
À voir aussi: