Un événement très inhabituel s’est produit au Japon. La population japonaise est très perturbée suite à l’arrestation d’un jeune homme suspecté d’avoir assassiné quatre individus. Parmi les victimes, deux étaient des policiers, et cela s’est déroulé à Nakano, dans la préfecture de Nagano, au centre du pays. Alors, qu’est-ce qui s’est passé? Qui est le suspect? Et pourquoi une telle réaction émotionnelle? 20 Minutes vous explique tout.
Qu’est-ce qui s’est produit?
Jeudi dernier, un homme a poignardé une femme près d’une exploitation agricole à Nakano. « J’étais en train de bosser à la ferme, et juste après 16 heures, une femme est arrivée en courant depuis la route en criant « aidez-moi » avant de s’effondrer. Derrière elle, il y avait un type en tenue de camouflage avec un grand couteau, qui l’a poignardée dans le dos », a raconté un témoin à la chaîne NHK. Ce témoin, âgé de 72 ans, a dit qu’il a ensuite appelé les secours, et des voisins ont essayé de réanimer la victime en lui faisant un massage cardiaque, sans succès.
Une autre femme a été touchée et a finalement succombé à ses blessures. La police, alertée, a poursuivi le forcené qui a abattu deux membres des forces de l’ordre. Par la suite, il s’est retranché dans une maison avec une ferme. Des coups de feu ont éclaté tout au long de la nuit, jusqu’à ce qu’ils attrapent le suspect vers 4h30 du matin (21h30 en France). « Une investigation policière est en cours pour éclaircir cette affaire, y compris son déroulement et son contexte », a annoncé vendredi Hirokazu Matsuno, porte-parole du gouvernement, ajoutant « nous prions pour les âmes des défunts et nous adressons nos sincères condoléances aux familles en deuil ».
Qui est le suspect ?
Le suspect est un homme âgé de 31 ans. Masanori Aoki est un jeune agriculteur originaire du département de Nagano, situé au centre du Japon. Il est le fils d’un conseiller municipal de Nakano et vivait avec son père, sa mère et sa tante, d’après les médias locaux.
Le motif du présumé meurtrier demeure pour l’instant inconnu. « Il cultivait du raisin, c’était un homme tranquille. Je ne comprends vraiment pas pourquoi il a fait une chose pareille », a confié un voisin à la chaîne de télévision publique japonaise NHK. Lors d’une conférence de presse ce vendredi, Koichi Tani, chef de la Commission nationale de sécurité publique, a révélé que le suspect avait reçu l’autorisation des autorités de détenir un fusil de chasse et un pistolet à air comprimé.
En quoi est-ce si surprenant au Japon ?
Si vous allez au Japon, vous remarquerez que le taux d’homicides est faible, car la législation sur les armes à feu est très stricte.En 2022, seulement une poignée de personnes avaient perdu la vie sous les impacts de balles dans ce pays de 125 millions d’habitants. L’année dernière, le Japon a connu une secousse en raison du meurtre de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe, abattu avec une arme à feu faite maison pendant qu’il donnait un discours électoral à Nara, à l’ouest du pays.
Le mois dernier, un jeune homme a causé une énorme frayeur en lançant une bombe artisanale en direction du Premier ministre Fumio Kishida alors qu’il visitait un petit port dans la préfecture de Wakayama. Heureusement, Fumio Kishida n’a pas été blessé. Pour montrer l’émotion suscitée par cet acte, pas moins de 100 enquêteurs travaillent sur cette affaire.
Le suspect principal ne nie pourtant pas les faits, selon le chef de la police de la préfecture de Nagano. « C’était un acte de haine extrême qui a choqué non seulement les résidents de la préfecture, mais aussi toute la société japonaise », a déclaré Iwao Koyama. Les autorités locales avaient conseillé aux habitants des alentours, une région normalement très tranquille avec des rizières et des serres agricoles, de rester chez eux.
réglementées. En 2022, seulement quatre personnes ont perdu la vie à cause d’un tir de balle dans ce pays de 125 millions d’habitants. L’année dernière, le Japon a connu une profonde tristesse lorsque L’ancien Premier ministre Shinzo Abe a trouvé la mort suite à l’utilisation d’une arme faite-main alors qu’il prononçait un discours politique à Nara, à l’ouest du Japon. Le mois dernier, un mec s’est fait pincer après avoir lancé une sorte de bombe artisanale vers le Premier ministre Fumio Kishida alors qu’il visitait un petit port de pêche dans la préfecture de Wakayama. Fumio Kishida était indemne, pas de blessures.
Pas de blessures pour Fumio Kishida.
Pour montrer l’émotion suscitée par cet acte, pas moins de 100 enquêteurs travaillent sur cette affaire. Le suspect principal ne nie pourtant pas les faits, selon le chef de la police de la préfecture de Nagano. « C’était un acte de haine extrême qui a choqué non seulement les résidents de la préfecture, mais aussi toute la société japonaise », a déclaré Iwao Koyama. Les gens vivant dans les environs, une zone généralement calme avec ses rizières et ses serres, ont reçu l’ordre des autorités de rester chez eux.
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