D’abord, La soignante a effectué l’opération pour apaiser la douleur. Et offrir un peu de « dignité » au patient âgé de 62 ans, qui a malheureusement perdu la vie une semaine plus tard.
Réaliser une amputation en dehors des limites fixées par la loi peut entraîner des sanctions pénales très sévères. Aux États-Unis, une infirmière de 38 ans est accusée devant le tribunal d’avoir coupé le pied d’un patient. Sans avoir reçu le feu vert de ce dernier ou de son médecin.
les faits se sont produits à la fin du mois de mai 2022. L’individu, un homme de 62 ans, a été hospitalisé dans un établissement médical du Wisconsin. Pour un problème de nécrose du pied droit qui était survenu deux mois auparavant suite à une chute. Les informations médicales indiquent que le sexagénaire a été victime d’engelures à la suite de son accident. Et cela à cause du manque de chauffage dans sa maison.
Aucun rapport entre l’amputation et le décès du patient.
La condition de son pied droit s’est aggravée de façon alarmante par la suite. Au moment où le patient arrive à la clinique. Il ne restait plus au membre qu’un tendon et environ cinq centimètres de peau pour le rattacher à sa jambe. On dit que l’infirmière en question a pris la décision de procéder à l’amputation du pied droit de son propre chef. Selon le média américain, le sexagénaire avait malheureusement succombé la semaine suivante.
NBC rapporte qu’une réclamation a été faite à l’encontre de la soignante. Car elle n’avait pas suivi les procédures prescrites pour ce type d’intervention. Les résultats des analyses effectuées lors de l’autopsie n’ont pas pu établir un lien direct entre l’amputation et le décès du patient. L’infirmière fait l’objet d’une mise en accusation pour « mutilation, mauvais traitements envers une personne âgée et abus de pouvoir sur un patient qui a causé des blessures graves ».
Une peine de 40 ans de prison pourrait lui être imposée.
En prévention, la trentenaire a été suspendue de toute activité liée aux soins et a reçu une mise à pied de la part de son employeur. Selon une autre dépêche de NBC, elle encourt jusqu’à 40 années de prison. Quand elle a comparu devant le juge le jeudi 16 février. lle a plaidé non coupable et a déclaré qu’elle avait entrepris cette opération pour apaiser les tourments du patient et lui restituer un minimum de « dignité ».
