La mandature d’André Thien Ah Koon comprend le Parc du Volcan et le projet phare de Bois Court. Ce dernier a subi une transformation. Mais pas aussi radicale qu’on le pensait initialement. Respecter la législation était nécessaire.(Belvédère Bois court)
Un projet de 7 millions d’euros qui prévoit 600 places de stationnement, 80 boutiques, un restaurant, une hélistation et des activités de saut à l’élastique et de slackline. Louis Boyer, l’ingénieur à la tête du service des grands projets de la ville, admet que le projet d’aménagement du belvédère de Bois Court. Ils offrant un point de vue spectaculaire sur Grand Bassin. Bah, il a pas seulement juste pris du retard – il a fallu le « réviser à la demande de l’Etat« !
En août 2018, le Tampon s’est vu notifier une mise en demeure, car ils avaient démarré des travaux sans autorisation. Plus précisément, il s’agissait d’opérations de prélèvement et de stockage de déchets inerte sur environ 1 hectare. La commune a déposé plusieurs permis d‘aménager après celui de mai 2021, mais malheureusement, la préfecture les a tous jugés irrecevables. Ces activités illicites ont fortement détérioré le caractère unique du site et représentent encore aujourd’hui un danger pour la sécurité des utilisateurs et des riverains. Malgré des projets d’amélioration de la sécurité mis en place par la mairie, entre-temps. En juillet 2021, l’Autorité environnementale a émis un avis sur la révision du projet.
La conversion du Plan d’Occupation des Sols en Plan Local d’Urbanisme, qui comprend des OAP à respecter, a entraîné la révision du projet pour l’ingénieur municipal. Louis Boyer nous explique qu’un OAP dans ce secteur pourrait fournir un maximum de 300 places de parking pour donner aux visiteurs plus de place.
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Dans ces premières phases, on constate un doublement des emplacements pour les activités commerciales et artisanales. Les choses vont encore s’améliorer, car on a ajouté 20 nouveaux kiosques. Des zones conçues pour se détendre et méditer sont en cours de construction, pour ceux qui aiment prendre des risques. Un morceau de la fenêtre s’est transformé en verre. De plus, un programme de plantation de plantes endémiques des hauts est en cours.
Louis Boyer a dit que le projet était plus que à moitié réalisé. Et, que des voitures avaient déjà trouvé un endroit pour se garer, 150 places prévues à cet effet. Il a mentionné une ligne à haute tension avait été déplacée aussi. Une information qui est restée dans l’air. Ces aménagements coûteront 4,5 millions d’euros et on espère obtenir un financement FEDER pour les couvrir. Alors, on s’attend à ce qu’une partie soit couverte par des fonds FEDER. Avec la nouvelle législation, l’utilisation des hélicoptères pour le projet est devenu impossible. Donc il a dû être abandonné.
L’OAP (Observatoire de l’Architecture et du Patrimoine) classe la zone en zone urbaine à vocation touristique et de loisir, et permet toujours de construire un resto à la place du réservoir. Louis Boyer ajoute, « l’idée d’un téléphérique est encore sur la table ». L’ingénieur a annoncé que l’horloge hydraulique sera de retour sur le belvédère, suite à la demande des touristes et des visiteurs. Elle a été mise en place pour la première fois en 87.
La clepsydre de Bernard Gitton était cool : elle consistait en des sphères d’eau bleue et un balancier. Mais malheureusement les cyclones Dumile et Felleng de 2013 ont eu raison de ce mécanisme. On a essayé de trouver l‘inventeur initial de l’horloge, mais malgré les recherches, ça n’a rien donné. Donc, en février, on a lancé un avis d’appel public à la concurrence.
Louis Boyer révèle que « le mécanisme restera le même, mais l’aspect sera différent ». Dans le Tampon, on a eu l’idée de mettre en avant le site touristique et de lui offrir une horloge qui soit en accord avec le patrimoine et l’identité de la commune.
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