Youssouf Traoré, le frère d’Adama, décédé en 2016, sortant de l’hôpital après sa garde à vue, avait le visage enflé et a annoncé qu’il déposerait plainte pour violences volontaires. Il a dénoncé l’arrestation illégitime et l’utilisation excessive de la force, et une enquête administrative a été ouverte pour faire la lumière sur les agressions contre les journalistes.
Pendant la marche annuelle en l’honneur de Adama Traoré ( la préfecture l’a interdit), l’arrestation de Youssouf Traoré, son frère ,placé en garde à vue et s’est finalement montré au parvis de l’hôpital, le visage tuméfié, après avoir fait un malaise à la police. Pour cela, il a décidé de porter plainte pour violences volontaires.
Selon le collectif « La vérité pour Adama », Youssouf a subi des blessures sévères, dont un traumatisme crânien et des contusions aux yeux, la poitrine, le ventre et le bas du dos. Les agents de la Brav-M ont arrêté le jeune de 29 ans, accusé de « violence sur un représentant de l’autorité publique » et « rébellion ».
On a pu voir sur une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, plusieurs policiers plaçant Youssouf Traoré au sol et repoussant de manière très violente une manifestante. D’autres images de la scène ont aussi montré les forces de l’ordre s’en prenant aux journalistes. On lui impute un coup porté à un commissaire de police au début du rassemblement sur la Place de la République à Paris.
La préfecture a interdit la manifestation prévue à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) , si bien que les organisateurs ont dû la reporter à Paris. Cependant, près de 2 000 personnes ont défilé dans le calme, selon les autorités. La préfecture de police a ouvert une procédure judiciaire contre Assa Traoré pour « organisation d’une manifestation non déclarée » et a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative suite aux images des journalistes projetés par des policiers à l’occasion de l’interpellation de Youssouf Traoré.
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