Le Ministre de l’Intérieur a lancé un appel à « étudier les possibilités d’une dissolution » du syndicat France Police, suite à la diffusion d’un message qui cherchait à justifier le décès tragique d’un jeune homme.
Le mercredi 28 juin, Gérald Darmanin a annoncé qu’il avait l’intention de saisir la justice suite à un tweet « faisant l’apologie du terrorisme » du syndicat France Police, proche de l’extrême droite. Ce tweet justifiait le décès de l’adolescent de 17 ans, tué mardi à Nanterre par un policier au cours d’un contrôle routier. Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a donc réagi en qualifiant le tweet publié par France Police, qui n’est pas un syndicat représentatif de la police nationale, d’inacceptable et abject.
Félicitations à nos collègues qui ont ouvert le feu sur un jeune criminel de 17 ans. En immobilisant son véhicule, ils ont préservé leur vie et celle des autres usagers de la route. La seule personne à blâmer pour la mort de ce voyou est ses parents, qui ont échoué à l’éduquer, avait écrit mardi l’organisation dans un tweet (maintenant supprimé). Gérald Darmanin a demandé qu’un signalement soit effectué sur la plateforme Pharos et il a également prévu de saisir le procureur de la République de Paris conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale. Cet article imposant à toute autorité ayant connaissance d’un crime ou d’un délit de le signaler à la justice.
Le ministre de l’Intérieur a alors souhaité enquêter sur les possibilités de dissolution de ce groupe, et a demandé le renvoi de Bruno Attal, dirigeant de France Police. Une décision prise pour cela lors du conseil de discipline le 9 mars dernier, selon le ministère de l’Intérieur.
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