Un sexagénaire, poursuivi et condamné pour des agressions sexuelles sur sa fille adoptive et sa petite-fille, s’est présenté devant la cour d’appel pour plaider non coupable. Son argument : en bon père de famille, il se serait retrouvé victime d’une jalousie liée à une donation immobilière. Des films porno trouvés sur son PC montrant des scènes qu’il aurait imposées à ses victimes ? On saura le 6 juillet. C’est quand même dingue le nombre de films porno qu’il aura sur son ordinateur ! On attend la décision le 6 juillet.
Gérard S., âgé de 61 ans, était accompagné de sa femme, son gendre et sa fille « la vraie » lorsqu’il a quitté la salle d’audience de la chambre des appels correctionnels en larmes, le jeudi 20 avril. Il était très ému à la fin des débats. Un sexagénaire, poursuivi pour des agressions sexuelles sur sa petite-fille et sur sa fille adoptive. Mère de cette dernière, a été condamné à 4 ans de prison, dont 2 avec sursis probatoire. Mais il n’a pas accepté cette sentence et a fait appel. Le président de la cour, Jacques Rousseau, explore en profondeur l’histoire de cette famille située à l’Est de l’île.
Noémie, 14 ans, a été prise en flagrant délit par sa mère Aurélie en train de regarder du porno. Et de poster des photos d’elle nue à des mecs
Alors, La mère s’était inquiétée du comportement de sa fille et avait fait appel à un psychologue pour l’aider. C’est là que l’adolescente avait livré des informations sur sa relation avec son grand-père entre l’âge de 8 et 10 ans.
Gérard S. fréquentait sa chambre, d’après ce qu’il prétendait. Puis, Il se servait du PC et saisissait des mots-clés sur le web associés à des films pornos. Il montrait toujours la même chose à la fillette à l’écran, une femme étendue sur un lit qui se donnait du plaisir, et un homme qui faisait la même chose à côté. Gérard S. a dit à sa petite-fille qu’elle pouvait « faire pareil » et lui a montré comment se masturber.
Alors, Son grand-père incestueux était souvent très tactile avec elle. Montrant ses propres parties intimes, lui faisant des massages et lui touchant le sexe. Même si elle était bien trop jeune pour comprendre ce qu’il se passait. En 2021, Aurélie a déposé une plainte, à la suite des révélations qu’elle avait reçues, à la fois pour elle-même et pour sa fille.
Entre 9 et 25 ans, Aurélie a subi les sévices sexuels de son père adoptif.
Une fois, Gérard S. lui a demandé de lui préparer un café alors qu’ils étaient seuls à la maison. Elle était en train de préparer une boisson, dos tourné, lorsqu’il s’est collé à elle jusqu’à ce qu’elle sente un liquide chaud couler dans le bas de son dos. Il l’a ensuite traînée dans la salle de bains pour lui faire prendre une douche et a insisté pour « laver sa culotte ».
Le prévenu a plaidé non-coupable et a avancé qu’il s’agissait d’une simple querelle de terrain. Rejetant toutes les accusations de vengeance, il s’est tenu à la barre des accusés. La version du conseil de la plaignante, Me Georges-André Hoarau, met en lumière un conflit entre cette dernière, une personne âgée, et sa soeur, qui l’a supplantée alors qu’elle était encore bébé. Une situation qui l’a mise en colère et qui est connue sous le nom de « la fille de sang ».
En fait, 3000 vidéos porno, y compris des films incestueux, avaient été trouvés sur l’ordinateur de son client. Sa vie extra-conjugale était « intense » et ses messages avec des escort girls étaient « très crus ». La robe noire est là pour rappeler à tous qu’il s’agit d’une affaire privée. Et pour condamner « la moralisation » de son client. « Rien à voir avec les faits » a déclaré le bâtonnier. Même si Gérard S. a dit ne rien savoir de la masturbation durant ses auditions. Jamais vu de vidéos pornos, pas comprendre comment utiliser un PC – ça m’est jamais arrivé.
C’est à la cour de décider. Donc, Le Ministère public a demandé 4 ans de prison et une peine d’incarcération. La décision sera prise le 6 juillet.
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