Les Etats-Unis ont annoncé l’envoi de 1 500 soldats supplémentaires à leur frontière sud pour compléter les efforts de la police aux frontières. La demande du ministère de la Sécurité intérieure a conduit à cette décision qui prévoit une hausse temporaire pour 90 jours. Les soldats ne participeront pas directement aux activités de maintien de l’ordre, mais renforceront la surveillance de la frontière.
Les responsables américains justifient cette mesure par l’expiration le 11 mai de la mesure sanitaire controversée, appelée « Title 42 », qui permet d’expulser sans délai les migrants franchissant les frontières terrestres américaines. En 2020, alors que la pandémie de Covid-19 faisait rage, l’administration Trump avait pris une mesure pour y remédier. Les Etats-Unis craignent un pic d’arrivées à leur frontière avec la levée de cette mesure.
Malgré cela, les Etats-Unis ont annoncé la semaine dernière des nouvelles mesures visant à faciliter le parcours des demandeurs d’asile ou réfugiés, en créant des « centres de gestion » en Colombie et au Guatemala. La fin de l’obligation vaccinale pour les voyageurs internationaux s’inscrit également dans l’expiration de l’état d’urgence sanitaire le 11 mai.
La politique migratoire des États-Unis à la frontière avec le Mexique est en train de se durcir. Les autorités américaines s’efforcent de réguler et de lutter contre l’immigration illégale, en renforçant leur présence militaire dans cette zone. Cette démarche, qui a été louée par certains et critiquée par d’autres, ne fait que créer une atmosphère plus tendue entre les deux pays.
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