Les sans-papiers volontaires sont une population en mouvement qui se distingue des autres populations migrantes par leur volonté de retourner sur le continent africain et leur désir de se réintégrer dans leur communauté. Mayotte est devenue un point de passage important pour ces populations qui ont trouvé les moyens d’y faire leurs preuves et de vivre une nouvelle vie. La question est maintenant de savoir comment faciliter leur retour aux pays dont ils sont originaires, afin qu’ils puissent y trouver les opportunités nécessaires à leur développement et à leur réintégration sociale et économique.
Tout d’abord, le gouvernement comorien a annoncé ce lundi qu’il ne recevrait que les Comoriens en situation irrégulière à Mayotte qui seraient volontaires pour rentrer dans leur pays. Alors, cette décision a été prise dans un contexte de tension entre Paris et Moroni sur le sujet. Houmed Msaidie, le porte-parole du gouvernement des Comores, a annoncé lors d’une conférence de presse que seuls ceux qui partent de Mayotte pourront entrer. Le nombre de personnes sans papiers qui veulent rentrer chez elles aux Comores est un mystère. Il faudra donc mettre en place des systèmes pour les identifier.
L’opération « Wuambushu »
En suit, les relations entre Paris et Moroni se sont tendues fin avril après que la France a déployé à Mayotte d’importants moyens pour y déloger des migrants illégaux des bidonvilles de ce département situé dans l’océan Indien, dans le cadre d’une opération controversée baptisée « Wuambushu ». La grande majorité de ces sans-papiers sont comoriens, et la France avait prévu de les renvoyer dans l’île comorienne la plus proche, Anjouan, à seulement 70 km. Mais Moroni, se disant dans l’incapacité d’absorber un afflux de migrants et appelant Paris à renoncer à l’opération, avait interdit les débarquements. Donc, la seule compagnie opérant le trajet Mayotte-Anjouan, la Société de Gestion et de Transport Maritime (SGTM), avait suspendu la liaison maritime le 27 avril.
Reprise des liaisons maritimes
Par contre, la SGTM a annoncé mercredi dernier son intention de reprendre la liaison maritime. Un employé de la compagnie a confirmé ce lundi que les rotations reprendraient mercredi. Mardi dernier, à l’issue d’une rencontre à Paris entre leurs ministres de l’Intérieur, France et Comores avaient officiellement « réaffirmé leur volonté de lutter contre les trafics et contre les passeurs ». À l’annonce de la reprise des liaisons maritimes, une coalition d’opposition aux Comores a accusé le président Azali Assoumani de « haute trahison ».
L’impact économique sur le pays
Une partie de l’archipel pauvre s’oppose au retour des « refoulés », inquiets notamment de l’impact économique sur le pays qui souffre de pénuries. De nombreux migrants africains périssent régulièrement dans des naufrages en tentant de rallier clandestinement Mayotte à bord d’embarcations de pêche à moteur appelées « kwassa-kwassa ».
La souveraineté de la France contestée
Sur les 350 000 habitants estimés de Mayotte, la moitié ne possède pas la nationalité française. L’île appartient géographiquement à l’archipel comorien mais s’est séparée des Comores en 1974 à l’issue d’un référendum où les trois autres îles ont choisi l’indépendance. Mayotte est devenue département français en 2011 mais l’Union des Comores refuse toujours d’y reconnaître la souveraineté de la France. Le gouvernement comorien a pris une décision courageuse en n’acceptant que les Comoriens volontaires pour rentrer dans leur pays. Espérons que cette situation se résolve bientôt et que les deux pays puissent travailler ensemble pour lutter contre les trafics et les passeurs. Les Comores sont un archipel magnifique et accueillant, et il est important de se rappeler que la grande majorité des Comoriens vivent dans la paix et l’harmonie.
Les sans-papiers volontaires sont une population de plus en plus importante qui grandit chaque jour. Ces personnes ont fait le choix de quitter leur pays d’origine et de se rendre dans un pays où elles n’ont pas la possibilité d’obtenir un document d’identité légal. Ces sans-papiers sont motivés par des raisons diverses, allant de la recherche d’un meilleur avenir pour eux-mêmes et leurs familles, à la fuite de la persécution politique et religieuse. Bien qu’ils soient considérés par certains comme des immigrants illégaux, les gens qui font ce choix sont souvent
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