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Qu'est-ce que le Chemsex ? Est-ce que cela implique l'utilisation

ATTENTION AU CHEMSEX. Il s’agit d’une pratique courante consistant à consommer des drogues pendant des rapports sexuels. Bien que, longtemps taboue, cette pratique a particulièrement été mise en lumière par l’accident de Pierre Palmade. Tout ce qu’il faut savoir sur le chemsex, des produits utilisés aux risques encourus et aux objectifs visés.

Quelle est la définition du chemsex ?

Donc, Le mot « chemsex » est un mot composé de l’anglais « chemical » (chimique) et « sex » (sexe). Il se réfère à l’usage de substances psychoactives pendant les rapports sexuels. Puis, Le « chemsex » est une pratique qui a été introduite dans la communauté LGBT anglo-saxonne. Dont, le but est de libérer les participants et de prolonger leurs relations intimes. Ces sessions sexuelles sont connues sous le nom de « plans chems », « plans slam » ou « plans planants« . Ensuite, Les produits psychoactifs peuvent être inhalés, injectés, ingérés ou pris par voie anale. L’utilisation de ces drogues lors des rapports sexuels est principalement pratiquée par les hommes homosexuels. Mais commence à se répandre dans les milieux hétérosexuels. Yann Botrel observe que ce phénomène, connu depuis quinze ans, s’est fortement développé ces derniers temps. Notamment grâce aux réseaux sociaux et aux applications de rencontre.

Qu’en est-il du chemsex par injection ?

Les psychostimulants lors du chemsex peuvent être administrés par injection intraveineuse. A l’aide d’une seringue qui injecte le produit directement dans le sang. Ce type de pratique est dénommé « slam« . « Le terme, qui signifie « claquer » en anglais, fait référence à la puissance et à la rapidité de ses effets », a déclaré le Réseau des Etablissements de Santé pour la Prévention des Addictions. L’injection permet d’amplifier les effets des produits. Mais elle est très risquée en matière de transmission du VIH si elle n’est pas effectuée en respectant les règles d’asepsie et les bons gestes. Il y a aussi des risques liés aux bactéries et à la toxicité veineuse, en plus du VHC (virus de l’hépatite C, ndlr).

Quels sont les produits stupéfiants couramment employés dans le Chemsex ?

Le chemsex est associé à l’utilisation de nombreux produits psychoactifs. Les plus couramment consommés sont :

  • le poppers,
  • le GHB/GBL,
  • la métamphétamine,
  • la kétamine,
  • les cathinones (4-MEC, 3-MMC, 4P, MDPV…)
  • la cocaïne

Quels bénéfices recherche-t-on avec le Chemsex ?

Quel que soit le produit consommé, les effets peuvent varier, mais ils ont généralement des propriétés stimulantes, euphorisantes, exaltantes et relaxantes. Ces substances sont conçues pour augmenter la confiance en soi et l’empathie, stimuler l’attirance et l’endurance sexuelles. Elles procurent également une plus grande désinvolture entre les partenaires.

Lorsqu’elle est prise en quantité importante, la kétamine provoque des hallucinations.

L’usage de cocaïne procure une stimulation et peut également augmenter le désir sexuel.

Les amphétamines sont des substances qui stimulent et suppriment les inhibitions.

La MDMA augmente considérablement la libido. Cela peut susciter une attirance pour tous ceux qui sont présents, même pour des personnes qui n’auraient pas été considérées comme des partenaires potentiels dans une autre situation. Selon les adeptes du chemsex, l’utilisation de drogues peut améliorer l’expérience sexuelle. Les amphétamines permettent de prolonger cette sensation, en supprimant la fatigue et en rendant possible des marathons sexuels pouvant durer jusqu‘à trois jours. De plus, la consommation de ces produits provoque la libération de grandes quantités de sérotonine et de dopamine, hormones du bien-être et du plaisir, entraînant une libido plus forte et des sentiments de toute-puissance, ajoute notre source.

« C’est difficile de reconnaître que quelqu’un de sa famille ait pu mourir à cause d’une pratique de chemsex. »

Quels sont les risques inhérents à la pratique du Chemsex ? Y a-t-il un risque de décès ?

Le chemsex est une pratique à haut risque qui provoque une envie irrésistible de consommer des drogues en quantités toujours plus importantes. L’utilisation de la kétamine peut entraîner des changements d’humeur, des hallucinations et des états de panique. Consommer de la cocaïne, de la méthamphétamine et des cathinones présente un risque pour le cœur et les poumons, de même que des crises d’angoisse et des idées suicidaires. Le GHB/GBL peut mener à une perte de conscience.

En règle générale, mélanger des drogues peut entraîner des surdoses, des empoisonnements et des comas. Yann Botrel souligne que « l’utilisation combinée de certaines drogues peut mener à la mort et que les usagers l’ignorent souvent ». Il est très dangereux de combiner du GHB et de l’alcool. Car cela peut provoquer un coma qui ne se réveillera pas. Les adeptes du chemsex, caractérisés par leur désinhibition, négligent souvent de prendre des mesures de protection (partage de seringues, utilisation insuffisante de préservatifs).

Les conséquences sont sans appel:

Les infections sexuellement transmissibles, le VIH, les hépatites B et C et la syphilis sont en forte augmentation. D’autre part, le chemsex est lié à une hausse des abus et des viols. Car la notion de consentement n’est pas toujours précise. D’après une analyse de l’Addictovigilance de Paris et Montpellier. Entre janvier 2008 et août 2017, le chemsex a entraîné la mort de 24 personnes parmi les 235 personnes identifiées.

Le rapport dévoile également une hausse significative de l’incidence (1 cas en 2008 contre 50 cas dans les premiers mois de 2017). En 2017, 20 décès liés au Chemsex ont été enregistrés à Lyon seulement, et le nombre est certainement plus élevé dans l’ensemble du pays, bien que les décès ne soient pas spécifiquement identifiés comme étant dus à cette pratique. C’est un sujet inhabituel et délicat de discuter de la mort d’un proche à cause du chemsex, souligne l’addictologue. On n’en parle pas souvent car c’est encore un sujet tabou.

Comment diminuer les dangers liés au Chemsex ?

En addictologie, quelle que soit la substance ou le comportement en cause, l’approche moralisatrice est inefficace. Afin de réduire les risques liés à cette pratique, plusieurs précautions s’imposent :

  • Participer à du chemsex en compagnie de personnes de votre entourage et en qui vous avez confiance.
  • Faites attention à d’où viennent les substances et obtenez-les uniquement auprès de sources fiables.
  • S’assurer que le matériel est stérile et nettoyé.
  • Prendre connaissance préalablement des combinaisons de produits.
  • Promouvoir des tests fréquents pour le VIH, les infections sexuellement transmissibles et les hépatites.
  • Obtenir des vaccins contre les hépatites A, B et C.

Où trouver une assistance si l’on est confronté à une dépendance au Chemsex ?

Lorsque l’addiction est confirmée, prenez rendez-vous avec un professionnel de santé en qui vous avez confiance. Les CSAPA (Centres de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) sont des endroits sûrs où vous trouverez des spécialistes de la toxicomanie qui connaissent très bien leurs sujets. Un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue ou un membre d’une association (AIDS, Drogues Info Service) peuvent également être consultés.

L’hypnose est un moyen efficace pour accompagner les personnes car elle permet d’accéder à des états modifiés de conscience, semblables à ceux obtenus sous l’effet de la drogue. Et de travailler sur les émotions qui peuvent être étouffées par les substances. Étant donné que, l’hypnothérapie n’est pas un domaine réglementé. Le spécialiste recommande de rechercher un praticien disposant d’un diplôme médical ou paramédical. Il est préférable de considérer une approche multidisciplinaire, souligne-t-il. Pour certaines drogues, un traitement substitutif est nécessaire étant donné l’intensité des manques qu’elles provoquent (par exemple, la morphine), tandis qu’un sevrage brutal peut être dangereux pour d’autres (alcool et benzodiazépines).

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Chemsex : c’est quoi, drogues pendant l’acte, en injection ?

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