Le groupe Stop Wambushu appelle à une enquête sur les abus commis par la France, qualifiés de « crime contre l’humanité » envers des Comoriens à Mayotte. Les manifestants réclament justice et exigent que le gouvernement français soit tenu responsable de ses actes.
Des associations comme le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN) et d’autres encore de la société civile ont déposé une demande auprès du procureur de la Cour Pénale Internationale. Dans un communiqué, elles ont donc réclamé une enquête sur les « exactions qui constituent de crime contre l’humanité et/ou des crimes de génocide, en lien avec l’Etat français et ses citoyens comoriens » à Mayotte.
Le groupement d’associations réclame alors au procureur d’émettre un mandat d’arrêt international pour le premier vice-président du conseil départemental mahorais, Salim Mdéré, pour des « appels au meurtre contre des jeunes Comoriens » entendus dans les médias. Ils réclament les mêmes mesures contre la députée LIOT Estelle Youssouffa qui, lors d’une interview à CNews, a appelé à « exterminer cette vermine » en faisant référence aux Comoriens qu’elle souhaite expulser. Selon la députée, c’était une opinion partagée sur l’île, mais elle ne l’a pas spécifiquement identifiée.
Le CSUM interpelle les autorités comoriennes, l’instauration du Visa Balladur cause des milliers de morts entre Anjouan et Mayotte. Appelant à son abolition, le collectif n’a pas reconnu Mayotte comme territoire français et a demandé à l’État comorien de s’adresser aux institutions internationales pour « résoudre la question de l’occupation illégale de Mayotte ».
Finalement, les associations qui s’opposent à Wuambushu suggèrent au président comorien Azali Assoumani d’utiliser sa présidence de l’Union Africaine (UA) pour relancer le Comité Ad Hoc Sept sur l’île comorienne de Mayotte. Ce comité est inactif depuis le début des années 90.
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