Une myst\u00e9rieuse histoire de contr\u00f4le mental<\/h2>\n\n\n\n
La pr\u00e9sidente a finalement r\u00e9ussi \u00e0 trouver le point de d\u00e9part de son action : \u00ab\u00a0Elle est arriv\u00e9e chez moi \u00e0 10h30 et on a pass\u00e9 toute la journ\u00e9e ensemble, puis elle m’a dit qu’elle devait partir \u00e0 16h.\u00a0\u00bb Je regardais la t\u00e9l\u00e9 et la gendarmerie m’a appel\u00e9, \u00e7a m’a mis en rogne. J’ai eu l’impression que quelqu’un voulait contr\u00f4ler mon esprit, entre les appels de la famille et de la police. Et puis, elle a d\u00e9cid\u00e9 de rester et on s’est allong\u00e9 sur le lit. <\/p>\n\n\n\n
On \u00e9tait en train de parler et on a fini par s’endormir. Ce soir-l\u00e0, j’ai senti qu’il y avait quelque chose de bizarre, j’suis soudainement r\u00e9veill\u00e9 et j’avais l’impression que je me transformais. J’lui ai dit : \u00ab\u00a0T’es \u00e0 l’origine de tout \u00e7a, t’es le diable\u00a0\u00bb. Et puis d’un coup, j’ai entendu un grand bruit et l’armoire s’est \u00e9croul\u00e9e, les \u00e9tag\u00e8res sont tomb\u00e9es et tout s’est retrouv\u00e9 en vrac dans le salon. Alors je me suis lev\u00e9 et j\u2019ai attrap\u00e9 mon couteau ! L’accus\u00e9 a racont\u00e9 l’horrible suite avec une froideur gla\u00e7ante, en recr\u00e9ant par des gestes pr\u00e9cis ce qui s’\u00e9tait pass\u00e9. La famille et les membres du jury sont rest\u00e9s bouche b\u00e9e. Malheureusement, tout le monde conna\u00eet la suite.<\/p>\n\n\n\n
Vivre sans regret : parcourez le monde sans limites !<\/h2>\n\n\n\n
Lorsque Me Saubert, l’avocat des plaignants, a commenc\u00e9 \u00e0 poser des questions, l’ambiance est devenue un peu tendue entre les deux hommes. Le type sous le feu des projecteurs se retrouve confront\u00e9 \u00e0 ses propres mensonges, gr\u00e2ce \u00e0 l’avocat \u00e0 la robe noire qui le met \u00e0 rude \u00e9preuve : \u00ab\u00a0Tu regrettes ? Quoi, tu regrettes ? Pourquoi diable as-tu tu\u00e9 cette personne ? Me Saubert lance : \u00ab\u00a0Vous \u00eates le seul qui reste pour t\u00e9moigner, elle, elle n’est plus l\u00e0 ! Vous pigez \u00e7a ???\u00a0\u00bb. La r\u00e9action de l’accus\u00e9 n’a pas tra\u00een\u00e9. Il a regard\u00e9 l’avocat avec fiert\u00e9 et lui a dit de sa mani\u00e8re : \u00ab\u00a0Je ne regrette rien ! Si je devais le refaire, je le referais. Pas de regrets d’avoir tu\u00e9 le diable.\u00a0\u00bb<\/p>\n\n\n\n
Apr\u00e8s \u00e7a, on a eu des t\u00e9moignages de diff\u00e9rents sp\u00e9cialistes psychiatres et psychologues. Ils ont principalement discut\u00e9 de l’\u00e9tat psychologique du condamn\u00e9 au moment des faits. Les experts ont proc\u00e9d\u00e9 \u00e0 leurs examens en mai et juin 2018 pour les premiers, et en octobre 2019 pour les derniers. D’apr\u00e8s eux, l’accus\u00e9 est une personne \u00e0 l’intelligence moyenne, affichant un narcissisme et une m\u00e9galomanie prononc\u00e9s. Les sp\u00e9cialistes sont unanimes sur la pr\u00e9sence d’une manie d\u00e9lirante, d’une hypomanie et d’une parano\u00efa, mais leurs conclusions varient beaucoup.<\/p>\n\n\n\n
\u00ab\u00a0M. Mari n\u2019est pas quelqu\u2019un que l\u2019on peut qualifier de normal\u00a0\u00bb<\/em><\/strong><\/h2>\n\n\n\nSelon le premier psychiatre, le d\u00e9fendeur n’avait pas les capacit\u00e9s de discerner son action au moment des faits et lors de l’audience. Il sugg\u00e9rait qu’une hospitalisation \u00e9tait n\u00e9cessaire. Il est possible que c’est \u00e0 cause de la rencontre avec la victime que la d\u00e9compensation est intervenue. M. Mari n’est pas consid\u00e9r\u00e9 comme une personne \u00ab\u00a0normale\u00a0\u00bb selon le t\u00e9moignage d’un sp\u00e9cialiste \u00e0 la cour, principalement en raison de sa maladie mentale li\u00e9e aux troubles de l’humeur.<\/p>\n\n\n\n
Au final, le deuxi\u00e8me psychiatre a d\u00fb reconna\u00eetre que l’alt\u00e9ration du discernement \u00e9tait bien pr\u00e9sente. Ce qui a \u00e9t\u00e9 confirm\u00e9 lors de l’audience : \u00ab\u00a0Ce n’\u00e9tait pas facile \u00e0 dire, mais j’ai conclu qu’il a clairement des probl\u00e8mes qui alt\u00e8rent son discernement\u00a0\u00bb. Le psychiatre conclut que m\u00eame \u00e0 l’instant de l’acte il y avait une certaine prise de conscience.<\/p>\n\n\n\n
La loi est claire \u00e0 ce sujet, on ne juge pas les fous<\/strong><\/h2>\n\n\n\nLes experts sont tous d’accord sur le fait que l’accus\u00e9 est psychiatriquement et criminellement dangereux. Mais, consid\u00e9rant les enjeux en mati\u00e8re de droit p\u00e9nal. Son \u00e9tat alt\u00e9r\u00e9 le rend responsable de ses actes et aussi passible d’une sanction p\u00e9nale, certes moindre. Si l’accus\u00e9 est consid\u00e9r\u00e9 comme irresponsable, l’abolition est prise en compte et il ne sera pas sanctionn\u00e9. La loi est tr\u00e8s claire \u00e0 ce sujet: on ne juge pas les fous. Dans ce cas, le pr\u00e9fet demandera son placement en UMD (Unit\u00e9 pour Malade Difficile). L’avocate g\u00e9n\u00e9rale a essay\u00e9, en vain, de faire changer l’avis du premier sp\u00e9cialiste malgr\u00e9 ses nombreux arguments. La d\u00e9fense, pour sa part, a tent\u00e9 d’obtenir l’acceptation d’un niveau d’alt\u00e9ration presque effac\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
Ce jeudi 4 mai, la conclusion du proc\u00e8s tr\u00e8s atypique en appel aura lieu en fin de journ\u00e9e. Pour le procureur, le challenge est de montrer aux jur\u00e9s que l’accus\u00e9 \u00e9tait en \u00e9tat d’ivresse, mais pas aboli. Cela signifie qu’il est susceptible d’\u00eatre puni. L’accus\u00e9, pour lequel la cour avait d\u00e9cid\u00e9 de 30 ans de prison \u00e9tant donn\u00e9 son incapacit\u00e9 \u00e0 distinguer le bien du mal, peut s’attendre \u00e0 une peine de r\u00e9clusion criminelle \u00e0 perp\u00e9tuit\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
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Les experts sont tous d’accord sur le fait que l’accus\u00e9 est psychiatriquement et criminellement dangereux. Mais, consid\u00e9rant les enjeux en mati\u00e8re de droit p\u00e9nal. Son \u00e9tat alt\u00e9r\u00e9 le rend responsable de ses actes et aussi passible d’une sanction p\u00e9nale, certes moindre. Si l’accus\u00e9 est consid\u00e9r\u00e9 comme irresponsable, l’abolition est prise en compte et il ne sera pas sanctionn\u00e9. La loi est tr\u00e8s claire \u00e0 ce sujet: on ne juge pas les fous. Dans ce cas, le pr\u00e9fet demandera son placement en UMD (Unit\u00e9 pour Malade Difficile). L’avocate g\u00e9n\u00e9rale a essay\u00e9, en vain, de faire changer l’avis du premier sp\u00e9cialiste malgr\u00e9 ses nombreux arguments. La d\u00e9fense, pour sa part, a tent\u00e9 d’obtenir l’acceptation d’un niveau d’alt\u00e9ration presque effac\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
Ce jeudi 4 mai, la conclusion du proc\u00e8s tr\u00e8s atypique en appel aura lieu en fin de journ\u00e9e. Pour le procureur, le challenge est de montrer aux jur\u00e9s que l’accus\u00e9 \u00e9tait en \u00e9tat d’ivresse, mais pas aboli. Cela signifie qu’il est susceptible d’\u00eatre puni. L’accus\u00e9, pour lequel la cour avait d\u00e9cid\u00e9 de 30 ans de prison \u00e9tant donn\u00e9 son incapacit\u00e9 \u00e0 distinguer le bien du mal, peut s’attendre \u00e0 une peine de r\u00e9clusion criminelle \u00e0 perp\u00e9tuit\u00e9.<\/p>\n\n\n\n
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Wuambushu : Des Malgaches arr\u00eat\u00e9es pour prostitution sans papier \u00e0 Mayotte<\/a><\/p>\n\n\n\n
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