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L'épineuse crise de la vanille à Madagascar: des centaines de tonnes invendues – La Réunion TV

Enfin, le Président Andry Rajoelina a décidé d’ouvrir le marché de la vanille à la libéralisation. Les personnes investies dans ce secteur peuvent se réjouir, c’est une excellente nouvelle ! Après trois années de fixation des prix minimums qui ont conduit à l’accumulation de centaines de tonnes de gousses invendues. ( L’épineuse crise de la vanille )

Les acteurs de la filière ont réagi positivement à cette initiative. Des négociations doivent encore avoir lieu avec des importateurs pour parvenir à des accords, mais c’est pas encore fait. Il y a un rendez-vous prévu pour le 24 avril, où les gens pourront débattre et prendre des décisions ensemble.

Même si on a déjà connu des échecs, on ne doit pas lâcher la réforme du secteur de la vanille. On ne peut pas se permettre de s’arrêter là. La Grande Ile de l’océan Indien reste de loin le premier producteur mondial avec 80 % du marché. La vanille assure un quart des recettes d’exportation et des rentrées conséquentes au budget de l’Etat aujourd’hui exsangue.

L’appui budgétaire de 100 millions de dollars en cours de négociation avec la Banque mondiale apparaît comme une indispensable bouée de sauvetage pour permettre à l’Etat de continuer à honorer ses engagements. L’institution financière internationale reste le seul bailleur à accepter d’apporter un soutien direct au budget de l’Etat après les détournements observés sur les aides accordées pendant la pandémie.

Le marché de la vanille est un marché en constante évolution, et Madagascar doit s’adapter. Les années de spéculation ont conduit à une ruée sur les terres de la Sava pour planter à tour de bras, ce qui s’est traduit en 2022 par une production record. Même si le prix exigé par Madagascar est considéré comme hors des réalités du marché. La libéralisation de l’exportation est une opportunité pour la filière de se réinventer. Madagascar peut ainsi renforcer sa position de leader mondial en vanille. ( L’épineuse crise de la vanille )

Le futur est prometteur

La libéralisation du marché de la vanille est une chance pour Madagascar de diversifier son économie et de renforcer sa position sur le marché mondial. Les importateurs américains et européens ont une position de force face à un gouvernement dont ils n’ont jamais accepté l’ultimatum, mais des compromis peuvent être trouvés pour le bénéfice de toutes les parties. Madagascar est sur la bonne voie pour sortir de la crise de la vanille.

Les exportateurs malgaches ont critiqué le projet du gouvernement de réguler le marché de la vanille, mais il y a toujours de l’espoir. Bien que l’attribution des agréments soit considérée comme opaque et même corrompue par certains. Les producteurs de vanille continuent de trouver des moyens de vendre leur marchandise.

Certains expédient leur vanille en la cachant dans des conteneurs de poivre, de clous de girofle ou utilisent des livraisons par DHL. D’autres obtiennent les agréments et pratiquent des rétrocommissions pour compenser le différentiel de prix de vente. Bien que la situation soit difficile, les importateurs qui avaient des stocks importants ont décidé d’attendre et d’acheter au compte-gouttes.

Bon compromis

Les planteurs de vanille ne sont pas les seuls à souffrir. Les collecteurs et les exportateurs ont également du mal à vendre leur marchandise, et le prix d’achat de la vanille verte n’a pas été respecté. Cependant, il y a toujours de l’espoir pour sortir de cette situation difficile. Pour Laurent Bourgois, président d’Eurovanille, la solution est simple : le prix garanti doit être celui que reçoit le planteur pour lui permettre de vivre.

Cette proposition peut être la base du compromis qui sera discuté le 24 avril à Antananarivo. Les Malgaches ont creusé leur propre tombe, mais personne n’a intérêt à laisser le marché plonger. Si le prix de la vanille reste bas, les planteurs abandonnent leur champ et la production diminue, ce qui entraîne une nouvelle flambée des prix. Le gouvernement doit rapidement trouver une solution pour éviter que cela ne se produise.

Il y a donc de l’espoir pour la vanille malgache. Bien que la situation soit difficile, il est encore possible de trouver un accord qui conviendra à toutes les parties. Madagascar doit rester en position de force sur le marché mondial de la vanille, et cela ne sera possible qu’en trouvant un compromis acceptable pour tous. ( L’épineuse crise de la vanille)

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