Découvrez comment l'ADN a révolutionné la science

l’ADN, c’est quoi? 

L’acide désoxyribonucléique, plus connu sous le nom d’ADN, est la molécule qui contient le code génétique unique d’une personne et qui se trouve dans chaque cellule du corps. Ce code se compose de quatre nucléotides – l’adénosine, la cytidine, la guanosine et la thymidine – eux-mêmes constitués de sucres à cinq atomes de carbone, de bases azotées et de bases de phosphate. Chaque combinaison de ces quatre nucléotides correspond à un code génétique qui ne se trouve que chez un seul organisme vivant.

Sa structure

L’ADN, qui forme une double hélice reliée par des « barres » ressemblant à des marches d’échelle, est différent selon les espèces. On les distingue en procaryotes (bactéries) et eucaryotes. L’ADN des procaryotes est en forme circulaire, alors que celui des eucaryotes se présente sous la forme de chromosomes. Par exemple, l’humain a 23 paires de chromosomes. Quand les cellules se multiplient, la double hélice peut se rétrécir pour permettre la division cellulaire et créer deux cellules identiques.

son rôle

L’ADN contient tous les détails sur un individu – c’est la molécule qui porte le code génétique, toutes les informations nécessaires à la conception et au développement d’un être vivant. Les gènes se trouvent à des endroits précis dans les chromosomes et peuvent être défectueux, ce qui peut entraîner des maladies génétiques.

Il a été découvert bien avant que Darwin n’établisse sa célèbre théorie de l’évolution des espèces, et c’est la capacité de mutation et de changement de l’ADN unique qui en est l’essence.

La biologie et la biochimie modernes manipulent l’ADN et la génétique à l’aide de techniques sophistiquées pour modifier partiellement ou multiplier l’ADN et ainsi améliorer les caractéristiques d’une espèce. Ces procédures sont mises en œuvre pour créer des organismes génétiquement modifiés, que ce soit pour la médecine ou l’agriculture.

L’ADN, arme indispensable de la police scientifique

Un poil, un échantillon de salive, de sperme ou de peau peut suffire pour trouver l’empreinte génétique d’un suspect à partir d’une scène de crime. La police scientifique procède au séquençage des séquences d’ADN pour les comparer à ceux des suspects. Interpol a mis en place une base de données de profils d’ADN en 2002, et elle contient aujourd’hui plus de 247 000 profils fournis par 84 pays membres. L’analyse des séquences d’ADN est plus fiable que les empreintes digitales, mais parfois, l’identification peut s’avérer plus difficile si des traces de plusieurs personnes sont sur la scène de crime.

Les mutations génétiques sont transmises par hérédité et peuvent alors être analysées par les biologistes. En comparant les séquences de l’ADN à différentes périodes de l’histoire, on peut remonter à l’évolution d’une espèce sur des siècles. Les études en anthropologie font appel à cette méthode pour comprendre les migrations et le mélange des peuples à travers le temps.

Le Dr Philippe Charlier – anthropologue et médecin légiste – use de la science et de l’ADN pour résoudre les plus grands mystères de l’histoire. Il a par exemple étudié celui de Toutankhamon et validé la tête momifiée du roi de France Henri IV. Et c’est ainsi qu’il a pu faire parler les restes du cœur de Richard Ier, plus connu sous le nom de Richard Cœur de Lion, mort au XIIe siècle.

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