Les habitants de Mayotte sont furieux que le démantèlement des abris insalubres de Talus 2 ait été mis en pause par la justice. Les juges à l’origine de cette décision ont fait l’objet de critiques et le syndicat des magistrats a exprimé avec force sa désapprobation face à cette opération.
Qu’est-ce qui a amené la juge Catherine Vannier à mettre un terme à la démolition des logements insalubres de Talus 2 à Majicavo ? Les médias ont donc creusé et trouvé qu’elle avait été vice-présidente du syndicat de la magistrature dans les années 90 et qu’elle est actuellement présidente du tribunal judiciaire de Mamoudzou. La juge a assisté à l’audience et signé l’ordonnance pour arrêter l’action programmée par le gouvernement. La justice s’oppose donc au gouvernement?
Récemment, le syndicat de la magistrature a demandé à tous les juges de Mayotte de ne pas cautionner le gouvernement, qui est sur le point d’infliger des violations massives des droits humains. En d’autres mots, ils leur demandent de ne pas donner leur aval à cette injustice.
Kamardine signale un harcèlement judiciaire
Le 27 avril, le député Mansour Kamardine a émis des critiques à l’égard du syndicat de la magistrature qui, selon lui, s’oppose à l’effort de reconquête des territoires perdus de la République. Il a accusé les juges de harceler l’Etat à Mayotte avec l’aide de « certains groupes de défense des droits de l’homme. Il a fait remarquer que « On ne peut pas être juge et partie… Les magistrats doivent respecter leur serment et prendre des décisions sans préjugés.
Le préfet a alors demandé à l’Etat de faire appel pour la suspension de la démolition du bidonville de Talus 2, et maintenant c’est à la cour d’appel de la Réunion de prendre la décision. Catherine Vannier sait bien comment ça se passe puisqu’elle était vice-présidente là-bas en 2018.
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