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Le massacre massif des tortues de Mayotte pour leur chair

Le 13 mai 2023 est une date qui restera à jamais gravée dans la mémoire des gens de Mayotte, elle est synonyme de la célébration de la tortue marine. Malheureusement, cet animal est encore victime de braconnage, sa viande étant très appréciée par les habitants. Une multitude d’associations se sont donc mobilisées pour lutter contre ce phénomène qui est difficile à estimer.

C’est tragique, mais le braconnage des tortues est très répandu à Mayotte. Émeline Regnault du REMMAT (Réseau Échouage Mahorais de Mammifères Marins et de Tortues Marines) est découragée. « On ne peut pas surveiller toutes les plages chaque jour », dit-elle. « Il existe des méthodes de braconnage alternatives sans preuve ».

Le REMMAT a déclaré que ces chiffres devaient être validés par un comité de pilotage, qui n’a pas encore donné de résultat pour 2022. Toutefois, selon Émeline Regnault, chaque année, le nombre de tortues mortes à cause du braconnage est évalué à 80% de la population totale. Malheureusement, ces chiffres ne reflètent que les tortues tuées et capturées que l’on observe, selon Jeanne Wagner, directrice de l’association Oulanga na Nyamba.

Pourquoi les braconniers s’en prennent-ils aux tortues marines ?

Selon Jeanne Wagner, c’est en raison de leur chair – une viande très prisée à Mayotte, car elle est très lucrative. Les gens adorent la viande de tortue : c’est pourquoi cet animal est particulièrement chassé lors des fêtes et des vacances.

Depuis sa création en 1998, l’association Oulanga na Nyamba lutte contre le braconnage. Face à la surveillance, les braconniers trouvent des moyens pour se cacher. L’ONG Sea Sheperd France est aussi présente pour contrer cette chasse à la tortue. Les bénévoles sont présents sur les plages pendant plusieurs mois dans l’année et viennent souvent de la métropole. Malgré tout, il y a souvent des tortues non vues car le braconnage se pratique également en mer.

Des ONG comme Oulanga na Nyamba font des patrouilles de nuit pour s’assurer que les tortues qui viennent pondre sur les plages repartent en toute sécurité. Selon Jeanne Wagner, présidente de l’association, « les plages que l’on surveille sont moins touchées par la braconnage ».

Des forces de l’ordre sont mobilisées pour assurer la surveillance et interviennent en cas de présence suspecte. Avec le pacte de sauvegarde des tortues marines, signé en 2020, s’ouvre un dialogue avec le ministère chargé des Outre-mer. La coordination et la lutte contre le braconnage, mais aussi la sensibilisation sont à l’ordre du jour. Grâce aux interventions de Sea Sheperd France, la problématique est mise en lumière et les médias sont interpellés.

Sea Sheperd France regrette l’inefficacité des pouvoirs publics à protéger les tortues.

Pour y remédier, l’association réclame l’installation d’une brigade spécialement dédiée à leur protection. L’ONF a pu constater que les gardes du Département censés assurer leur sécurité étaient souvent absents. Malgré la mise en place d’un Plan national d’action et des milliers d’euros investis, les tortues restent « livrées aux braconniers » sur la plupart des plages, selon Lamya Essemlali, Présidente de Sea Sheperd France.

Sea Sheperd France a engagé des procédures judiciaires contre le Conseil départemental et l’État français pour leur « manque de protection des tortues, due à un mauvais usage des fonds publics qui auraient dû être prioritairement investis dans la protection effective des plages », a déclaré Lamya Essemlali, présidente de l’ONG.

Pour protéger les tortues, la seule option pour l’instant est la sensibilisation de la population. C’est pourquoi l’association Oulangana Nyamba a organisé une fête villageoise à Mtsamboro dans le cadre du projet Nia Moja, visant à former des défenseurs de la protection des tortues. C’est un enjeu public, alors unissons-nous et luttons contre le braconnage !

Ce qui est cool, c’est que l’association encourage l’engagement et la responsabilité des gens. Et en parlant d’engagement, ils sont en train de construire un centre de soins à Mayotte avec l’aide et les conseils précieux de La Réunion Kélonia.

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