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Un oracle blockchain, c'est quoi ?

Les informations vérifiables issues du monde réel sont indispensables pour le fonctionnement des smart contracts dans le monde de la blockchain. Les Oracle Blockchain sont là pour répondre à ce besoin de données précises et fiables.

Le terme « Oracle » provient de l’ère antique. À l’époque, c’était une réponse donnée par une divinité ou son interprète à ceux qui venaient la consulter. C’était donc un pont entre le monde humain et le monde divin. Dans l’univers de la blockchain, les oracles sont là pour relier deux mondes : le monde réel et celui des cryptos. La Fondation Ethereum les désigne comme un « pont entre la blockchain et le monde réel ». En gros, ce sont des protocoles formulés en code informatique qui envoient des informations fiables aux contrats intelligents et les exécutent automatiquement si les conditions fixées sont remplies. Un Oracle est donc le guide de l’information.

Dans le monde de la blockchain, on peut classer les oracles en 3 catégories principales.

Par exemple, on a les oracles de données, les oracles d’événements et les oracles de contrats. Chacun de ces types d’oracles joue un rôle très important dans le fonctionnement des chaînes de blocs.

Les oracles entrants récupèrent des informations du monde réel pour les envoyer à la blockchain. Par exemple, un smart contract pourrait avoir besoin de connaître le vainqueur des dernières élections présidentielles pour qu’il puisse effectuer une action. Il devra alors utiliser un oracle pour obtenir des résultats sûrs avant de les transmettre sur les différentes blockchains.

Les oracles sortants, eux, envoient des informations récupérées sur la blockchain à l’extérieur. On peut imaginer un logiciel qui avertit un utilisateur lorsque des fonds sont déplacés sur certaines adresses. Pour obtenir ces données de la blockchain, le logiciel peut s’appuyer sur un Oracle pour faciliter le processus. Cela permet d’éviter d’avoir à surveiller constamment la blockchain avec ses propres outils, matériels ou logiciels.

Chainlink, probablement le plus célèbre des oracles bidirectionnels, a pour objectif de fournir des informations entrantes et sortantes aux applications décentralisées via des contrats intelligents.

Les oracles ont pour rôle principal de transférer des données du monde extérieur vers la blockchain.

Ils servent alors de source de confiance et d’exactitude des informations car ils sont la seule source fiable sur la blockchain. La blockchain ne peut pas collecter de données provenant de l’extérieur. Ils sont essentiels au bon fonctionnement de certains contrats intelligents car ils peuvent déterminer si certaines tâches doivent être exécutées ou non en fonction de variables extérieures telles que la météo, le prix du Bitcoin, la valeur d’un bien ou encore vérifier le résultat d’un match. Les utilisations possibles sont pratiquement infinies.

Les usages d’aujourd’hui sont nombreux et variés. Et les oracles sont utilisés pour effectuer des tâches et traiter des données dans de nombreux domaines. Prenez par exemple le protocole Augur, qui est une plateforme de marché de prédiction décentralisée construite sur Ethereum. Les utilisateurs peuvent créer un marché prédictif en utilisant de la cryptomonnaie REP et sont récompensés lorsque leur prédiction est exacte. Dans le domaine du sport, Sorare propose un jeu de Fantasy Football qui s’appuie sur un oracle pour récupérer des données fiables à partir de divers sites de résultats sportifs. Ces informations sont ensuite utilisées par le contrat intelligent et la DApp pour mettre à jour les statistiques des NFT représentant des joueurs.

Dans le futur, on peut envisager des applications décentralisées grâce à des oracles. Par exemple, un contrat intelligent pourrait fermer les volets et les fenêtres d’une maison lorsqu’une tempête est annoncée. On pourrait également utiliser les oracles pour effectuer des tâches de domotique, sans avoir recours aux produits centralisés comme Alexa ou Google Home qui peuvent être intrusifs et sont à l’origine de nombreux scandales en matière de vie privée.

Comment fonctionnent-ils ?

Les Oracles sont comme un flux de données en constante évolution provenant du monde réel, rassemblant des informations de multiples sources fiables et neutres pour envoyer des transactions visibles par tous sur la blockchain. Pour déterminer le résultat d’un match, un Oracle peut consulter 20 sources différentes pour vérifier la fiabilité des informations. Plus ces informations sont disponibles sur des plateformes sûres, plus elles sont crédibles. C’est une méthode de décentralisation de l’information optimale car elle vient de nombreux acteurs. Elle n’est donc pas manipulée par une force politique ou une entreprise. C’est là tout l’enjeu des médias aujourd’hui.

Avant l’arrivée des Oracles décentralisés tels que Chainlink, ces services étaient fournis par des tiers comme Oraclize (maintenant Provable). Avec leur caractère totalement centralisé, ils devenaient une cible facile pour quiconque cherchant à profiter du système. On distingue deux méthodes de fonctionnement pour un Oracle :

Les Oracles logiciels, qui récupèrent des données en ligne, comme le prix d’une crypto.

Les Oracles physiques, qui utilisent des capteurs comme des puces GPS pour recueillir des données du monde réel.

Les développeurs ont bien compris que pour aller au-delà des frontières techniques imposées par la blockchain, il leur fallait des oracles.

Ces derniers sont vraiment importants pour une DeFi qui fonctionne bien. Ils peuvent s’assurer que les prix sont les mêmes pour tous, même si les API varient d’un site à l’autre. Les données des oracles sont collectées à partir des API disponibles sur le web, et elles sont rendues publiques sur les blockchains. Ces oracles sont composés d’un smart contract et de parties off-chain qui sont capables d’interroger les API des sites web pour mettre à jour le contrat.

Les oracles sont des sources d’information fiables sur la blockchain et sont donc des cibles potentielles pour les acteurs malveillants. Lorsqu’ils sont utilisés pour fournir des données sensibles, il est impératif de vérifier le nombre et la variété des sources qui interviennent. Plus les sources sont variées et fiables, plus l’oracle est fiable.

Reprenons notre exemple précédent sur Augur. Si l’oracle se base uniquement sur une source, celle-ci peut être manipulée ou rencontrer une erreur. Et les paris gagnants peuvent alors être perdus. La blockchain est immuable, et les transactions sont irréversibles une fois envoyées. Chainlink, par contre, est un réseau d’oracles décentralisés (DON). Les nœuds qui font partie du réseau doivent effectuer une mise de fonds en crypto-monnaie $LINK pour contribuer aux données de l’oracle. Une information est validée lorsque plusieurs nœuds confirment sa véracité.

Chainlink est le service qui fournit les données dont dépend le bon fonctionnement des smart contracts d’applications décentralisées très réputées, telles que Aave, Pancake Swap ou Curve. Son opérationnalité et sa sécurité sont donc primordiales. Puisqu’il est devenu l’oracle préféré de toute la DeFi, le moindre incident qui pourrait le rendre indisponible pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour cet univers. Ce qui explique pourquoi beaucoup de personnes sont réticentes à l’égard de Chainlink.

Conclusion

En somme, les oracles blockchain sont essentiels pour les smart contracts. Ils fournissent des informations qui activent automatiquement des transactions décentralisées. Bref, ils étendent considérablement les possibilités offertes par la technologie blockchain.

Les Oracles blockchain sont essentiels pour la DeFi, tout comme les smarts contracts. Ces derniers peuvent toutefois être exposés à des menaces qui peuvent mettre en danger l’écosystème. Mais maintenant, vous devriez bien comprendre tout ce qu’il y a à savoir sur les Oracles blockchain !

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