On va parler de l’histoire et des origines des whitepapers, leurs principes et leur utilité, pour mieux comprendre ce qu’ils sont.
Qu’est-ce qu’un whitepaper?
Eh bien, c’est un terme anglais utilisé pour désigner un document qui présente des informations détaillées sur un sujet complexe. Son apparition remonte aux années 1920 lorsqu’il a été appliqué aux documents gouvernementaux. En 1939, le terme a été officiellement utilisé pour la première fois à un document gouvernemental au Canada.
Aujourd’hui, le rôle du Livre Blanc s’est démocratisé, notamment dans le domaine du marketing. Il doit permettre aux lecteurs de comprendre et surtout de les convaincre de l’intérêt du projet.
Dans le monde des cryptomonnaies et de la blockchain, le white paper est le document qui décrit tous les détails d’un projet, ses objectifs, son fonctionnement et sa tokenomics (l’économie du jeton). Ils peuvent être complexes à comprendre et parfois aborder des sujets tels que l’algorithme de consensus. Le fonctionnement des nœuds, la difficulté de minage et d’autres spécificités liées au traitement des transactions.
Est-ce que les livres blancs sont dignes de confiance ?
Les livres blancs sont destinés à faire la promotion d’un projet et de sa cryptomonnaie, et sont conçus pour persuader les investisseurs de participer à la levée de fonds. Donc, les caractéristiques les plus importantes sont mises en avant. Ces documents sont rédigés pour être aussi avantageux que possible. Et le but est généralement de lancer une ICO ou un Launchpad avec succès.
Avant d’investir dans un ICO, vous devez vérifier l’intégrité du projet dans son ensemble et les antécédents des membres de l’équipe de développement. Vous devez également vérifier si les promesses du projet sont réalisables et s’il n’y a pas déjà des concurrents. En fin de compte, ces éléments représentent une analyse fondamentale du projet. En outre, n’hésitez pas à discuter avec d’autres investisseurs cryptographiques pour obtenir leur avis. Donc, ne donnez pas trop de crédit à un livre blanc car ce sont finalement des promesses.
Les white papers sont très connus!
De nombreux projets célèbres du secteur des cryptomonnaies ont eu leur propre whitepaper: Bitcoin, Ethereum et XRP. En lisant ces documents, on comprend leur objectif et leur fonctionnement. Par exemple, le whitepaper de Bitcoin écrit par Satoshi Nakamoto est composé de 8 pages, alors que celui d’Ethereum compte 36 pages. Attention, un bon livre blanc ne nécessite pas forcément d’être aussi volumineux qu’une encyclopédie. Il doit aller à l’essentiel pour le lecteur.
En résumé, un livre blanc résume l’objectif et le mécanisme d’un projet pour séduire des lecteurs et les inciter à soutenir le projet. Cependant, il ne faut pas oublier que les promesses des livres blancs ne sont que des promesses et que c’est la qualité du travail de l’équipe qui déterminera si le projet réussira ou non. Soyez prudent lorsque vous lisez un livre blanc.
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