Descendants d’esclaves, la lutte pour obtenir justice s’étend jusqu’en cassation

C’est le 5 juillet qu’on saura si des justiciables et des associations descendants d’esclaves qui ont parcouru tout le chemin judiciaire jusqu’à la plus haute instance ont eu raison dans leur demande de réparations pour l’esclavage.

Les conséquences de la traite négrière sont-elles encore visibles aujourd’hui, notamment chez les descendants d’esclaves ? Et si c’est le cas, peuvent-ils obtenir une forme de réparation ? La Cour de cassation est à l’origine d’une décision qui pourrait être l’occasion pour les habitants de Martinique d’obtenir justice. C’est peut-être leur heure de gloire.

Ce mercredi 31 mai, à Paris, on a examiné un recours porté par trois associations : le Mouvement international pour les réparations, le Comité du 10 mai et le Comité international des peuples noirs. Ces dernières années, le MIR s’est fait remarquer à cause de ses procédures judiciaires et pas moins de 23 personnes ont rejoint leur action.

Les gens souhaitent le pris en compte des « préjudice transgénérationnel » et avoir des réparations . Ils espèrent obtenir plus que ce que la loi Taubira de 2001 a prévu pour reconnaître la traite négrière et l’esclavage comme des crimes contre l’humanité, mais qui ne prévoit pas de compensations pour ceux qui pensent être encore victimes à cause de ces événements passés.

C’est la première fois que la Cour de Cassation se penche sur un cas de préjudice transgénérationnel- un événement assez rare.

L’avocat des demandeurs a essayé de les défendre, mais l’avocate générale a recommandé leur recours soit rejeté. La Cour de cassation aura le dernier mot le 5 juillet.

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