Une partie du toit et des murs de la mosquée du siège de la police s’est effondrée dans l’explosion, blessant près de 150 personnes, pour la plupart des policiers.
La mosquée de Peshawar
Lundi 30 janvier, une explosion meurtrière s’est produite lors d’un service de prière de midi à la mosquée du quartier général de la police à Peshawar, dans le nord-ouest du Pakistan. « A ce jour, 61 corps ont été repêchés et 60 blessés ont été soignés. Des dizaines d’autres ont été emmenés dans d’autres hôpitaux de la ville », a déclaré la porte-parole de l’hôpital de Reading, Muhammad Asim Khan. Ensuite. La plupart des blessés étaient des policiers. Ensuit, il a indiqué Ghulam Ali, gouverneur de la province de Khyber Pakhtunkhwa. Dont la capitale est Peshawar.
Tout d’abord, une partie du toit et des murs d’une mosquée à l’intérieur du quartier général de la police s’est effondrée dans l’explosion. Shahid Ali. Alors, un policier de 47 ans qui a survécu à l’explosion. Donc, il a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP). Que l’explosion s’est produite quelques secondes après le début des prières de l’imam. La police a déclaré que l’explosion s’était produite dans la deuxième rangée de la foule rassemblée. Le chef de la police de Peshawar, Muhammad Ijaz Khan, a rapporté qu’entre 300 et 400 personnes étaient généralement présentes pendant les heures de prière. « Notre priorité est de sauver ceux qui sont piégés sous les décombres », a déclaré Shafirah Khan.
A New York, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, par la voix d’un porte-parole, a annoncé qu’il « condamne fermement » l’attentat suicide », a-t-il ajouté.
le pays a été mis en alerte
Par contre, le quartier général de la police est l’une des zones les plus sécurisées de Peshawar. Il abrite également diverses installations des services secrets. Une équipe de déminage était sur place pour évaluer la possibilité. Que l’explosion ait été causée par un kamikaze.
Donc, la capitale et le reste du pays, en particulier la frontière avec l’Afghanistan, font l’objet d’alertes de sécurité accrues. À Islamabad, des tireurs d’élite sont postés devant certains bâtiments et aux entrées de la ville. Le Premier ministre Shebaz Sharif a déclaré dans un communiqué : « Les terroristes veulent semer la panique en ciblant. Ceux qui font leur devoir de défendre le Pakistan. Ceux qui combattent le Pakistan seront anéantis. »
Alors, l’incident s’est produit le jour même, où le président des Émirats arabes unis Mohammed bin Zayed Al Nahyan devait effectuer une visite officielle à Islamabad. Il a été officiellement annulé à la dernière minute lundi en raison du temps pluvieux.
Le Pakistan a également reçu mardi la visite d’une délégation du Fonds monétaire international. Et tentera de négocier le déblocage d’une aide financière vitale pour son économie mourante.
quelques années de calme relatif
En mars 2022, un attentat-suicide dans une mosquée chiite de Peshawar. Revendiqué par EI-K, la branche locale de l’organisation État islamique (EI), avait fait 64 morts. La police a déclaré que le kamikaze était un ressortissant afghan. Qui vivait au Pakistan avec sa famille depuis plusieurs années. Et il se préparait à attaquer en Afghanistan.
La sécurité au Pakistan s’est détériorée ces derniers mois, notamment depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en Afghanistan en août 2021.
Enfin, Peshawar, à environ 50 kilomètres de la frontière avec l’Afghanistan, a été attaquée presque quotidiennement au début des années 2010. Les attaques ont repris avec une vigueur renouvelée après plusieurs années de calme relatif menées par les talibans pakistanais Teherik-Taliban. Pakistan (TTP), groupe séparatiste EI-K ou Baloch. Alors, le Pakistan a accusé les talibans d’avoir permis à ces groupes à l’intérieur de l’Afghanistan de planifier des attaques. une accusation que Kaboul a démentie à plusieurs reprises.
Alors, le TTP, un mouvement distinct des nouveaux dirigeants afghans. Mais partageant des racines communes, a revendiqué plusieurs attentats ces derniers mois. Donc, l’une de ses pires atrocités, qui a eu un impact durable sur la conscience publique du Pakistan. Il a été le massacre en décembre 2014 de quelque 150 personnes, pour la plupart des écoliers, à Peshawar.
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