Un homme âgé de 42 ans était présent devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis pour des actes de violence perpétrés sur son partenaire. Ayant déjà été condamné à 2 reprises pour les mêmes faits envers la même victime. Il pourrait encore une fois être reconnu coupable. Après sa sortie de prison en mai 2022, il était interdit de la contacter. Un délinquant récidiviste ayant reçu une lourde sentence pour avoir agressé sa compagne.
Un délinquant récidiviste ayant reçu une lourde sentence pour avoir agressé sa compagne. Le 6 février à 16h20, des témoins ont alerté la police à Saint-Denis après avoir remarqué une femme se faire frapper à proximité d’un arrêt de bus. La police a immédiatement réagi et a arrêté l’agresseur, qui était en réalité le conjoint de la victime. Agité par l’alcool, il était incapable de souffler dans l’ethylotest. La victime, qui s’est débattue, a été battue et a reçu une incapacité totale de travail de 3 jours. Elle a révélé aux forces de l’ordre qu’elle était restée sans nouvelles de son partenaire pendant trois jours, jusqu’à ce qu’elle le découvre de retour chez eux en train de dormir.
Après avoir fouillé dans son téléphone, elle a découvert des messages d’une autre femme et lui a demandé une explication. Une querelle s’en est suivie. Il lui a donné des coups et a tout détruit chez elle, à quoi elle a répondu en prenant la fuite. Il l’a alors poursuivie jusqu’au lieu où une deuxième altercation a eu lieu.
Si le suspect reconnait les faits, sa version des événements sera probablement sans détours.
L’alcoolémie de l’accusé était d’environ 1,70 g/l au moment des faits, ce qui représente sa troisième condamnation pour violence sur la victime, dont 19 mentions sur son casier judiciaire, principalement pour des actes de violence. Le président s’enquit : « Vous êtes constamment envoyé en prison depuis 1998 ? ». Le prévenu répondit amèrement : « Oui, je suis fatigué de cette situation ».
La partie civile condamna : « C’est tragique, il l’a maltraitée. Heureusement qu’il reconnait maintenant les faits. Le parquet exprime son mécontentement en réclamant trois ans de prison. Un mandat d’arrêt et la révocation de cinq mois de sursis pour l’accusé, qui n’est pas capable de respecter les décisions de justice et qui est déjà venu à deux reprises pour des actes de violence envers sa partenaire.
La défense souligne que la justice a fait de son mieux pour aider le prévenu. Mais que 3 ans de prison ne suffisent pas à résoudre le problème et qu’il faut poursuivre la surveillance.
Stéphane J. est reconnu coupable et condamné à 2 ans d’emprisonnement avec 6 mois de sursis probatoire, mais 5 mois sont révoqués et il est mis en détention.