Après la tragédie à Saint-Benoît où un bébé a trouvé la mort et deux autres personnes ont été gravement blessées, les gens se posent des questions quant à l’origine de cet accident. Le jeudi matin, les badauds se sont arrêtés sur les lieux de l’incident, et l’amertume était encore très vive.
Mercredi après-midi, un véhicule s’est retrouvé à une vingtaine de mètres en contrebas du pont sur la RN2, à Saint-Benoit, pour une raison pour l’instant non-élucidée. Un bébé de dix mois a malheureusement succombé à l’accident. Le conducteur de la voiture, âgé de 26 ans, est en situation critique. La mère de l’enfant, âgée de 16 ans, se trouve également dans un état critique.
Une altercation s’ensuit
Des piétons se sont arrêtés ce matin à l’endroit exact où s’est déroulé le drame. « C’était un ami de mon fils, a déclaré un cycliste, et lorsque je l’ai appris à l’aube, j’ai été très triste ». Un autre sportif a rapporté ce qu’il avait vu : « Je me trouvais sur le pont à ce moment-là. Il se disait qu’il y avait eu une querelle. La dame aurait poussé le volant et l’homme roulait très vite ».
Des glissières de sécurité fraîchement installées
Sur place, aucun signe de décélération était visible. Les clôtures de sécurité avaient été récemment remplacées suite à un incident moins grave.
Selon le maire de Saint-Benoît, ce pont n’est pas connu pour être un endroit particulièrement accidentogène. Les barrières sont conçues pour supporter des charges jusqu’à 5 tonnes. Mais ce qui s’est passé dépend de la vitesse et de la force de l’impact.
La gendarmerie de Saint-Benoît a lancé un appel à témoin pour tenter d’en apprendre plus sur les circonstances de l’accident.
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