Le second procès de Nassimah Dindar se tient ce jeudi matin dans le prétoire de la chambre des appels correctionnels. La présidente du SDIS, maintenant sénatrice, a été disculpée lors du premier procès en mars 2021, mais le procureur en a fait appel.
Souvenez-vous, elle était poursuivie pour prise illégale d’intérêts suite à l’embauche de deux personnes. C’est sont : une femme de ménage et un jardinier, au sein du SDIS, dont elle présidait la direction à l’époque. En 2018, la Chambre régionale des comptes avait mis le doigt sur le fait que le SDIS avait embauché des contractuels de droit public sans les justifications nécessaires..
Pendant le premier procès, le parquet avait requis cinq mois de prison avec sursis et deux ans d’inéligibilité pour N.Dindar. Mais les arguments de sa défense avaient eu un impact favorable sur le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Les avocats de l’ancienne présidente avaient souligné les dysfonctionnements au sein du SDIS à l’époque. C’est notamment en matière de ressources humaines. Ils avaient également prouvé l’absence d’intention délibérée de la part de leur cliente en montrant des incohérences dans les témoignages.
Aujourd’hui c’est Fabienne Atzori, la procureure générale qui pourrait proposer une sanction aux magistrats de la rue Juliette Dodu. Nous attendons avec impatience le verdict final, mais espérons que la justice sera juste et impartiale.
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