Un cauchemar s’est déroulé mercredi dans une crèche du sud du Brésil, quand un homme de 25 ans y a fait une entrée sanglante, armé d‘une hache. Il a tué quatre enfants, car son acte cruel évoque une sombre tendance qui s’observe ces derniers temps dans le pays : les attaques dans les écoles se multiplient.
Dans la matinée, une tragédie s’est déroulée dans une crèche privée de Blumenau, petite ville de 360.000 habitants de l‘Etat de Santa Catarina, où se trouvaient une quarantaine de petits.
Le responsable des pompiers Diogo de Souza Clarindo a indiqué lors d’un point presse que « l’auteur de l’attaque a escaladé le mur de la crèche armé d’une petite hache et s’en est servi pour asséner des coups sur les enfants, principalement à la tête ».
Selon le témoin, les victimes sont âgées de 5 à 7 ans : trois garçons et une fille. Quatre autres enfants ont été blessés et sont maintenant « dans un état stable », selon l’hôpital Santo Antonio.
La Police militaire vient d’annoncer que le suspect s’était rendu et a été mis en prison. Apparemment, d’après plusieurs médias qui citent des informations de la police, il était en pleine crise psychotique lors de l’attaque et n’avait aucun lien avec la crèche.
J’ai appris une triste nouvelle: un tueur a fait irruption dans la crèche privée Cantinho do Bom Pastor, à Blumenau, car c’est sur les enfants et le personnel qu’il a choisi de s’en prendre. Jorginho Mello, le gouverneur, a réagi par le biais d’un communiqué. Alors c’est avec une immense tristesse que j’ai appris cela. Les autorités de Blumenau ont décrété un deuil de 30 jours et ont fermé les écoles municipales pour la journée. Une décision qui prouve le respect dû à une tragédie qui a secoué toute la communauté.
Un acte « monstrueux » qui s’est produit dans un établissement scolaire a suscité une vive émotion au Brésil. Le Président Lula da Silva a aussitôt envoyé ses condoléances aux familles touchées. Une tragédie qui nous rappelle à quel point la violence est insensée.
Le chef de l’Etat a tweeté qu’il n’y a pas de plus grande tristesse pour une famille que de perdre des enfants, ou petits-enfants, en particulier dans un acte de violence à l’encontre des innocents et sans défense.
Il y avait une certaine tension à la crèche. Des images de G1 montraient des secouristes et des forces de l’ordre en grand nombre. Des dizaines de personnes attendaient avec anxiété derrière le cordon de sécurité, espérant des nouvelles.
Le policier hurlait, « calmez-vous! Seuls les parents ont le droit d’entrer! »
Le mari d’une des employées de la crèche a raconté aux journalistes, y compris à l‘AFP, que sa femme était « en état de choc ». Donc il a poursuivi en disant qu’elle lui avait dit que, lorsque le type est parti, alors elle avait essayé de réanimer un enfant, mais sans succès.
Ces dernières années, les attaques à l’école ont grimpé en flèche au Brésil. En novembre, un gamin de 16 ans a fait des ravages avec quatre morts dans des écoles à Aracruz, dans l’Etat d’Espirito Santo (sud-est). Alors la semaine dernière, une enseignante de 71 ans a malheureusement trouvé la mort à Sao Paulo – la ville la plus peuplée et centre économique du Brésil -, victime d’un terrible acte de violence à coups de couteau perpétré par un élève de 13 ans.
Ensuite, en 2017, un tragique incident s’est produit dans une crèche: un homme y a mis le feu, résultant en la mort de neuf enfants et d’une enseignante, et une quarantaine de blessés. C’était une tragédie.
Enfin,en 2011, la pire attaque a eu lieu, quand un ancien élève d’école primaire a tué 12 petits et s’est donné la mort avec une arme à feu, dans le quartier populaire de Realengo à Rio de Janeiro (sud-est). Une tragédie qui a ébranlé le Brésil et le monde entier.
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