Lundi 6 février, le ministre de l’Industrie et du Commerce a convoqué 70 des 90 exportateurs agréés de vanille sur la Grande Île et ceux-ci ont répondu à l’invitation. Avec leurs perspectives divergentes, les principaux acteurs du secteur se sont rassemblés autour d’une même table pour tenter de résoudre la crise de la mévente de gousse noire en cours, dont la campagne de novembre a été le début. Madagascar a vu ses exportations de vanille chuter de presque dix fois par rapport à la même période l’année précédente. Comment promouvoir la vanille malgache pour favoriser sa commercialisation ?
Comment promouvoir la vanille malgache pour favoriser sa commercialisation ? Après trois heures et trente minutes de réunion, à huis clos, les exportateurs sortent un à un de la salle. Peu enclins à parler au micro, laissant le soin à Georges Geeraerts, président du Groupement des exportateurs de vanille de Madagascar, d’assurer la communication. Lors de sa prise de parole, il a souligné que la crise traversée par la filière vanille était inédite depuis l’ouverture du commerce en 1995, en raison de sa nature.
En effet, la troisième crise est imputable à la présence d’un marché parallèle qui a été mis en place, et qui s’est aggravé à Madagascar. Entre des exportateurs qui respectent la règle et d’autres qui la bafouent. Les exportateurs ont fait valoir qu’il fallait non pas plus de contrôle, mais plus de respect des règles. Mais pour garantir ce respect, il semble nécessaire d’instaurer un contrôle, remarque-t-il.
Des nouvelles dispositions annoncées le 8 février.
Le ministère souligne qu’un prix de vente minimum de 250 $ le kilo a été établi après une longue période de consultation des parties prenantes. On peut dire qu’à l’Assemblée, trois groupes se sont clairement démarqués. Certains veulent une libéralisation complète des prix, d’autres une réduction du prix plancher. Ainsi que la majorité qui le maintien à 250 $ le kilo.
Nous discutons des solutions appropriées à l’état actuel de la filière vanille. Nous nous efforçons d’appliquer les réglementations afin que personne ne soit lésé lors de l’exportation de ce produit. A la fin de la réunion, Edgard Razafindravahy a informé les participants qu’ils reviendraient ici, le 8 février. Pour trouver des solutions et gérer la filière vanille à Mada.
Afin de regagner la confiance des acheteurs internationaux, il est important de nettoyer les filières en retirant de nombreux agréments. De nouvelles mesures devraient être annoncées dans la journée.
