Comores et la France unissent leurs forces ...

Les deux nations veulent calmer les heurts provoqués par l’action « Wuambushu » à Mayotte

Les ministres français et Les ministres de comores des Affaires intérieures et des Affaires étrangères se sont rencontrés mardi 9 mai à Paris pour discuter des problèmes d’immigration à Mayotte. Ils ont clairement exprimé leur volonté de lutter contre les trafics illégaux et les passeurs.

Les deux parties se sont aussi engagées dans leurs efforts pour calmer les tensions liées à l’opération « Wuambushu » menée par les autorités françaises à Mayotte. Objectif : déloger des bidonvilles et expulser des sans-papiers, majoritairement originaires des îles voisines des Comores. Hier, Emmanuel Macron a également reçu en toute discrétion le président comorien Azali Assoumani.

L’amitié entre les deux pays « réaffirmée »

Alors, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères, ainsi que leurs homologues comoriens respectifs étaient présents. Et bien sûr, le ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement de l’Union des Comores. Donc, Les deux pays veulent collaborer pour protéger les vies humaines en mer et gérer les mouvements entre les îles, notamment en reprenant les liaisons maritimes. En fait, C’est ce qu’ils ont souligné dans leurs déclarations communes. La France et l’Union des Comores sont liés par une amitié indéfectible. Et ils souhaitent un développement cohérent pour la zone sud-ouest de l’océan Indien.

Fin avril, Gérald Darmanin a lancé sa série « Wuambushu » (« reprise » en mahorais) pour lutter contre l’immigration irrégulière à Mayotte. Sur cette île de 350 000 habitants, environ la moitié n’ont pas de nationalité française. L’opération « Wuambushu » est qualifiée de « brutale », « anti-pauvres » et contrevenant aux droits des migrants par bon nombre d’organisations. Mais elle est soutenue par les élus et une grande partie des habitants des îles qui dénoncent la montée de l’insécurité.

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