Découvrez le futur du web : Présentation du Web3

Dans l’industrie du Web3, tout le monde n’est pas d’accord sur ce que cela signifie exactement. Il y a des gens qui pensent que « Web3 » n’est qu’un terme marketing pour rendre la « crypto » plus attrayante auprès du grand public et des investisseurs, mais ce n’est pas tout.

Malgré le fait que les cryptos soient devenues partie intégrante de l’écosystème financier. Les stéréotypes restent toujours dans les esprits et les cryptos sont blâmées pour des choses comme le blanchiment d’argent, la fraude fiscale, les pyramides de Ponzi et les catastrophes écologiques. On ne se demande plus si ces stéréotypes sont vrais ou faux. Mais plutôt pourquoi le terme « industrie crypto » est trop limité pour décrire ce qui se passe et quelle sorte de disruption est en cours.

Web3, c’est quoi ? On parle de monnaies numériques, NFT, métaverse et tout ce qui est lié à la blockchain ? Mais aussi d’intelligence artificielle ?

Si on veut vraiment comprendre le Web3, il faut mieux connaître le Web 1 et le Web 2. Et alors, on peut aller plus loin que la crypto.

Le Web 1, début de la virtualisation du physique

Le « Web1 », c’est là où tout a commencé, avec des fournisseurs d’accès à l’heure. On a commencé à donner une version numérique aux choses qui se faisaient sur le terrain. C’était une première étape de « virtualisation » de la vie. Au lieu de poster des lettres, on a commencé à envoyer des mails, et à la place de lire des journaux en papier, on s’est mis à les lire en ligne. C’est le premier pas vers la virtualisation du monde. Les gens parlent peu (si ce n’est pas) des technologies sous-jacentes. La majorité des Internautes envoient des emails sans connaître le fonctionnement, mais ça n’a pas d’importance. C’est l’utilisation qui compte.

Finis les dictionnaires en papier et leurs mots classés par ordre alphabétique. Maintenant, on tape le mot qu’on cherche directement dans un dictionnaire en ligne. On s’habitue à Internet, et on devient spectateur de ce qu’il y a à découvrir. Aujourd’hui, on trouve et on lit les infos, on consulte des pages web et on regarde des images, mais peu de gens créent du contenu. Seuls une poignée (ou, pour être plus précis, une pincée) de personnes savent créer et alimenter des sites Internet. À cette époque-là, on les appelait ‘informaticiens’ ou ‘webmasters’.

Le Web, début de la virtualisation de l’intangible

Facebook et les autres réseaux sociaux ont marqué la fin de l’ère du Web2. Avec ces médias, tout le monde peut devenir, sans avoir à apprendre des compétences techniques, un utilisateur d’Internet. Avec l’avènement d’Internet, il est maintenant possible pour tout le monde de créer et de partager du contenu ; texte, audio, photo, vidéo. Et en plus, de pouvoir interagir avec le contenu des autres.

Le Web2 et ses réseaux sociaux sont devenus un véritable phénomène de société. Et c’est pas une, ni des technologies particulières qui ont provoqué cette révolution dans de nombreuses industries. Mais plutôt le concept de virtualiser les liens entre les gens. Depuis les années 80, notamment suite aux travaux de l’informaticien américain Jaron Lanier, on entend parler de plus en plus de ce qu’on appelle le « virtuel », qui désigne tout ce qui passe via un réseau électronique. Et qui se différencie du monde physique « traditionnel ».

Un certain nombre de personnes considèrent le Web2 comme le moment où on a cédé nos informations personnelles en échange de services que l’on pensait être gratuits. Mais vous savez, c’est pas si simple que ça! On est pas loin de la vérité, mais c’est seulement une partie du Web2. Sa particularité, c’est qu’on a pris nos relations sociales et on les a emmenées au-delà du monde physique, pour les vivre aussi sur les supports digitaux.

Mais alors, qu’est-ce que le Web3 ? La virtualisation de tout

Si les gens connaissent le Web3 surtout à cause des crypto-devises, beaucoup le définissent comme étant synonyme de blockchain. Alors, on voit apparaître la DeFi (Finance Décentralisée), les NFT (token non fongible) et aussi les DAO (Organisations Autonomes Décentralisées). C’est vrai, ces principes sont tous dans le Web3. Mais qu’en est-il du métaverse ? Les gens qui croyaient que le métaverse, la RV et la RA n’en faisaient pas partie sont en train de s’éteindre.

Blockchain ou pas, la réalité virtuelle et augmentée sont des technologies dont l’adoption à court terme est claire et qui n’ont pas besoin de registres distribués pour fonctionner.

Les technologies sont de nouveau fusionnées. La blockchain est utile dans les univers virtuels. Avant cela, le transfert de propriété n’était possible que pour des biens physiques. Quand on vendait une montre, son ancien propriétaire n’en était plus le détenteur, sauf si c’était son acheteur. Une fois qu’on a envoyé un fichier sur Internet, on garde toujours une copie sur son ordinateur. La blockchain rend la transmission de propriété numérique possible et vérifiable : un élément clé pour le commerce dans les mondes virtuels. On peut ainsi transférer la propriété d’un objet virtuel à une autre personne.

L’avènement du Web3 a été scellé lorsque Facebook est entré dans le jeu et est devenu membre à part entière du Métavers

Facebook, considéré comme un pionnier du Web2, possède aussi d’autres grands acteurs du secteur : Instagram, Whatsapp, Messenger. Et c’est ainsi qu’ils ont voulu devenir eux-mêmes le principal acteur du Web3.

Pour ce faire, elle a décidé de réorienter les milliards de dollars dédiés à la R&D vers le Web3, et même renommé le groupe Facebook. Ils auraient pu choisir “Crypto” ou “Blockchain” pour le nom, ça aurait été plus explicite. La refonte du groupe a été marquée par le nouveau nom « Meta », car le mot « meta » en grec signifie « au-delà ». Ce nom fait référence au Métavers, ce monde au-delà de l’univers, qui va au-delà des éléments du Web3. Vous l’aurez compris, il s’agit donc d’un monde au-delà du monde physique.

Le groupe qui fait des investissements considérables dans ce nouvel écosystème qu’est Web3, fait grincer des dents à ceux qui ferment les yeux sur ces détails. Alors que le Web 2 était synonyme d’échange de services contre des données personnelles, le Web 3 se caractérise par le retour du contrôle des informations fournies. Bref, un moyen de récupérer sa liberté! Alors, qui bénéficie le plus des investissements et innovations de cette nouvelle version d’Internet ? Eh bien, vous l’avez deviné, c’est le géant que nous connaissons tous (ou presque) et qui a déjà été le destinataire de nos informations privées.

Dans le metaverse, les biens et services échangés sont des NFT et sont généralement payables en crypto

On comprend ça maintenant. Le métaverse est un gros morceau du monde des affaires, mais on est moins sûrs quand on aborde l’Intelligence Artificielle. Mais après y avoir réfléchi, on se rend compte que la réponse est plus claire

On ne peut pas réduire le Web à une ou plusieurs technologies ou à une qualification juridique, même si le traitement des informations des Internautes et les innovations technos ont tiré la première et deuxième version du Web. Le Web 1, 2 et 3 sont, en réalité, des étapes dans le temps. Des trucs sociétaux (comme la crise des subprimes pour le Bitcoin ou la pandémie pour la digitalisation des investissements), ou technologiques (pensez aux smartphones et à la blockchain), peuvent les déclencher ou les propulser, mais c’est une évolution qui mène à une même conclusion : la virtualisation.

Nous sommes à un tournant dans l’évolution de la virtualisation: après avoir vu le Web 1 qui a permis une interconnexion à grande échelle, et le Web 2 qui a associé les interactions sociales, nous sommes à l’aube du Web 3, la phase finale de virtualisation du monde. On s’installe maintenant sur la toile et on y passe une bonne partie de notre temps. C’est notre nouvelle vie, dans l’Internet !

La réalité virtuelle est un peu dure à saisir car elle n’est pas encore immersive ou tangible, mais elle le deviendra bientôt

Les casques VR sont de plus en plus perfectionnés. Le secteur des jeux vidéo est sans aucun doute l’un des plus innovants, grâce à l’ouverture de salles de jeux vidéos VR dans les grandes villes, accessibles à tous. Et ce n’est pas tout : bientôt, on pourra même toucher le virtuel ! Des entreprises travaillent dur pour créer des gants qui s’adaptent à la forme des objets numériques et qui peuvent même réagir à la chaleur et aux différentes sensations du toucher.

Avec l’avènement du monde numérique, qui nous entoure, pourquoi ne pas faire de même avec notre propre intelligence ? C’est là que l’IA entre en jeu sur le Web3. L’intelligence est devenue virtuelle. Eh bien, ce n’est pas quelque chose de nouveau, vous pourriez dire. Non, mais ce n’est pas la même chose avec l’idée du Métavers non plus. Il y avait déjà des tentatives avec Second Life, Les Sims et World of Warcraft. Avec le Web3, on est juste au début de l’acceptation et de l’adoption de la virtualisation de tout.

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