Le prévenu dit avoir été provoqués par deux petites filles âgées de 11 et 13 ans au moment des faits. Les deux fillettes sont tombé enceinte et ont poursuivi leurs grossesses incestueuses jusqu’à leur terme. Depuis lors, le nombre de victimes d’abus sexuels aurait augmenté et de nouveaux procès sont en cours.
D’une voix puissante et autoritaire, Hippolyte B. révèle au juge d’en face qu’il veut sortir de prison pour retrouver sa femme. Le sexagénaire à la musculature impressionnante ne semble pas gêné par l’exposé des faits qui lui sont reprochés au cours de l’interrogatoire de ce mercredi matin. Le grand père de 64 ans, est en détention depuis le 12 septembre 2020 pour avoir violé ses deux petites-filles.
Et lorsque l’une d’entre elles a accouché d’un enfant, les médecins du CHU de Bellepierre, qui soupçonnaient des abus sexuels, ils ont contaster l’inimaginable. Une mineure avait subi des agressions du grand-père maternel pendant plusieurs années. Un enfant né d’un des viols a été placé en famille d’accueil avant de se noyer. Les enquêteurs ont pu en obtenir suffisamment pour effectuer une analyse ADN confirmant la paternité du grand-père.
Comme souvent dans ce type d’affaitre, le prévenu accusé de viol sur mineure a assuré avoir cédé aux avances de sa petite-fille. Une autre de ses petites-filles a été victime du même fait lorsqu’elle avait 11 ans, le même âge que sa cousine. Pendant un an, elle a été violée quotidiennement par son grand-père. Le grand-père entré dans sa chambre et a verrouillé la porte pendant que la famille était dans le salon.
Cette effroyable découverte a incité la mère de l’une des deux jeunes victimes à témoigner et à porter plainte contre son propre père qui l’a aussi violée dans son enfance.
Hippolyte B. est décrit comme un patriarche despotique, craint de tous, qui contrôle la famille et les relations amoureuses de ses enfants. Il ne se sent pas coupable de ce qu’on lui reproche. Une nouvelle plainte a été déposée par certaines de ses petites-filles disant avoir subi des attouchement et avoir été aussi violé. Un autre procès est en cours alors qu’il est jugé par le tribunal correctionnel. L’agriculteur à la retraite risque 20 ans de prison.
Le tribunal a donné raison au procureur général et a rejeté la demande de libération du suspect de viol.
