Malgré sa participation à la guerre en Ukraine, la société d’Elon Musk maintient que son service de connexion Internet par satellite n’est pas destiné à devenir « une arme ».
Elon Musk a exclu l’utilisation de son réseau Starlink par l’Ukraine pour ses drones militaires.
Les relations déjà froides entre Elon Musk et le gouvernement ukrainien risquent de se détériorer davantage. SpaceX, dont Musk est le dirigeant et qui exploite le système d’accès à internet par satellites Starlink, a confirmé que Kiev ne pourra plus utiliser ce réseau pour le contrôle des drones de combat.
Gwynne Shotwell, présidente de SpaceX, a déclaré mercredi lors d’un événement à Washington que Starlink n’avait jamais été conçu pour être utilisé à des fins militaires, ce qui contreviendrait aux termes de l’accord.
Selon la BBC, Kiev utilise des drones pour le repérage et l’utilisation de bombes contre des cibles russes. Cependant, Gwynne Shotwell a insisté sur le fait que Starlink ne doit être utilisé que pour les communications.
Une « structure porteuse »
Starlink est devenu un élément essentiel à l’Ukraine. Car elle s’en sert comme réseau internet principal. Le mois dernier, Elon Musk a annoncé sur Twitter que Starlink fournissait la connectivité à l’Ukraine jusqu’aux lignes de front. Mais a également souligné qu’il ne permettait pas « l’utilisation de Starlink pour les frappes de drones à longue portée. »
Starlink déploie des milliers de satellites à travers l’espace pour fournir une connexion internet. Qui n’est pas dépendante des infrastructures détériorées par les Russes, au sol.
Au mois d’octobre dernier, Elon Musk a suscité une vive réaction de la part des Ukrainiens et du Pentagone. Lorsqu’il a demandé au département américain de la Défense de soutenir l’utilisation de la constellation de satellites au-dessus de leur territoire. Au début du mois, le milliardaire a proposé un audacieux plan de paix entre l’Ukraine et la Russie. Qui se révélait avantageux pour Moscou. Sa suggestion a suscité l’ire du gouvernement ukrainien.
Elon Musk a exclu l’utilisation de son réseau Starlink par l’Ukraine pour ses drones militaires.