Mentionnons ces Brigades de répression de l’action violente motorisées (Brav-M), créées en 2019, pendant la vague des « gilets jaunes ». Alors Elles ont pour mission d’intervenir lors des manifestations et sont fréquemment critiquées pour leurs agissements violents. (Gérald Darmanin)
Mercredi 22 mars, Thomas Portes, Antoine Léaument et Ugo Bernalicis, tous trois députés de La France insoumise, ont envoyé un courrier à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, demandant le « démantèlement à titre provisoire de la Brav-M ». franceinfo a eu la possibilité d’en prendre connaissance en exclusivité.
Les gens s’inquiètent des « manières douteuses » des Brigades de répression des actions violentes motorisées (Brav-M) lors des rassemblements contre la réforme des retraites. Donc on en parle beaucoup, et il est fréquent d’entendre parler de pratiques malsaines.
Les élus prennent note des « derniers témoignages sur des atrocités imputables aux brigades, notamment contre les manifestants ». Ils estiment que ces récits « interpellent la communauté internationale et ternissent l’image de notre pays » et qu’ils montrent un « emploi disproportionné de la force ».
Un regard nouveau sur les brigades de sécurité
Les députés soulignent que les interventions ne contribuent pas à apaiser la situation et qu’ils souhaitent vivement un retour à la paix sociale. Mais voilà, les manifestants réclament au ministre de l’Intérieur de « suspendre le recours à ces brigades à titre conservatoire« , pour respecter leur philosophie de maintien de l’ordre.
Les députés ont envoyé une lettre au ministre et vont présenter une pétition, via la plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale, pour exiger le démantèlement des Brav-M. Aujourd’hui !
Si une pétition récolte au moins 500 000 signatures, elle peut selon certaines conditions donner lieu à un débat en séance publique. Pas mal non?
En effet, es brigades, qui font parfois l’objet de critiques, ont leurs détracteurs., ont vu le jour en 2019, durant les manifestations des « gilets jaunes ». Elles font partie des manifs pour répondre aux violences et dégradations de rues. Ils dispersent les casseurs et viennent en aide aux unités qui sont en difficulté.
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