Les députés se sont exprimés jeudi sur le projet de loi qui encadre l’activité des influenceurs en France. On a eu leurs mots et leurs avis !
Un coup dur pour le secteur des crypto-monnaies ! En fait, L’Assemblée nationale a voté ce jeudi après-midi pour interdire aux influenceurs de faire de la publicité pour ces monnaies virtuelles. Dans le cadre de l’examen du projet de loi visant à réguler l’activité des influenceurs français. Une mesure qui fait de l’ombre à ce secteur en plein essor. Donc, Seuls les acteurs qui ont obtenu l’agrément PSAN de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sont autorisés à utiliser des influenceurs pour leur promotion. Cet agrément est délivré aux prestataires de services sur actifs numériques.
Alors, Aucun agrément concernant les cryptomonnaies n’a encore été délivré en France. Plusieurs demandes ont été déposées ces derniers mois, mais aucune entreprise n’a encore obtenu ce fameux sésame… «Du coup, la France va être le seul pays où il sera impossible de communiquer sur les cryptos. Owen Simonin, plus connu sous le nom de Hasheur qui regroupe la plus grande communauté francophone de crypto, souligne que « la majorité des créateurs de contenu se demandent où ils peuvent aller ».
Les incertitudes planétaires mettent à mal l’écosystème
Ces derniers temps, l’écosystème espérait obtenir que les rapporteurs du texte. Stéphane Vojetta (Renaissance) et Arthur Delaporte (Parti socialiste), relâchent cette restriction. L’Adan a souhaité que les entreprises ayant leur enregistrement auprès de l’AMF (il s’agit d’une vingtaine d’acteurs) se voient attribuer un PSAN. Des plateformes d’achat de cryptomonnaies comme Coinhouse en France ou le géant Binance ont aussi le droit de faire de la pub. A travers des influenceurs. Malheureusement, la voix de la députée n’a pas été entendue. Et l’amendement déposé par Eric Bothorel (Renaissance) a été rejeté jeudi.
Certains grands noms du secteur s’inquiètent aujourd’hui du fait que les influenceurs cryptos sont étouffés. Où les meilleurs vulgarisateurs sont mélangés aux escrocs les plus retors. « C’est quelque chose qui stigmatise les entreprises de l’industrie crypto ». Selon Faustine Fleuret, présidente de l’Adan (association qui réunit les professionnels des crypto-actifs et des technologies blockchain). Ces canaux de communication qui sont si importants pour l’apprentissage vont être bannis, et elle le déplore.
Enfin, Les députés ont voté pour un texte qui exclut les NFT (jetons non fongibles) des activités admises. Le projet de loi qui entoure les influenceurs dans le pays doit être examiné au Sénat. Avant d’être adopté définitivement et de retourner à l’Assemblée nationale.
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