Kaïs Saïed
Il a exigé que des mesures soient prises rapidement pour stopper l’arrivée de migrants clandestins de l’autre côté de la Méditerranée.
Un total de 278 passagers, dont 133 Maliens et 145 Ivoiriens, ont quitté le sol le samedi 4 mars à bord de deux avions, l’un se dirigeant vers Bamako et l’autre vers Abidjan. Le premier appareil avait été affrété par les autorités maliennes, le second par les autorités ivoiriennes. Trois jours auparavant, un autre avion avait décollé. Il n’était pas parti de Paris ou de Marseille. Car trop de passagers voyageaient à bord, mais de Tunis.
Les vols étaient pleins car les passagers souhaitaient rentrer chez eux. D‘autres Africains se sont rassemblés autour de bus en direction du sud de la Tunisie. Les personnes concernées ont affirmé qu’elles s’enfuyaient « face à un environnement menaçant ». Les menaces provenaient-elles du président tunisien Kaïs Saïed. Qui a appelé à des « interventions immédiates ».
En devenant Président le 23 octobre 2019. Il n’était pas un politicien professionnel. Mais un avocat spécialisé en droit public et en droit constitutionnel. Sa première priorité a été de réformer la Constitution tunisienne dans un sens présidentiel et de combattre la corruption. Ce qu’il a réussi à faire cet été avec le soutien de la population. Avec ses nouveaux pouvoirs, ses paroles ont un poids particulier.
Les migrants exposés à la pauvreté
Lorsque vous vivez à l’extérieur de votre pays. Vous risquez de vous retrouver dans une situation difficile. Cela peut être par exemple le cas si vous devez vous enregistrer dans un nouveau pays.
Cette situation peut vous empêcher de trouver un travail ou de vous loger. Vous pouvez ainsi vous retrouver dans une situation difficile, qui peut vous pousser à vous retrouver dans la pauvreté.
Kaïs Saïed est le dernier président tunisien à rejeter les réfugiés. Alors que les réfugiés, qui se rassemblent à Carthage. Ils sont à la recherche d’un avenir meilleur. Le nouveau président ne veut pas les accueillir et préfère reporter leur retour dans leur pays d’origine. Cela démontre que la Tunisie n’est pas prête à accepter les migrants et que ceux-ci doivent continuer à lutter pour obtenir un accueil juste et équitable.
Kaïs Saïed
Lire aussi:
[D’Orcival] Kaïs Saïed : le président qui refuse les migrants