Les critiques concernant la répression policière lors des manifestations contre la réforme des retraites sont dirigées vers cette unité de police en particulier
Le 5 avril à 14h30, la Commission des lois de l’Assemblée Nationale va examiner la recevabilité de la pétition visant à dissoudre la Brigade de répression de l’action violente motorisée (Brav-M). C’est ce qu’a annoncé mercredi 29 mars le président de cette commission à franceinfo. Un rapporteur a été assigné à cette pétition, qui a accumulé plus de 177 000 signatures jusqu’à mercredi à 15 heures. Il s’agit d’Eric Pouillat, le député Renaissance de Gironde.
Si le nombre de signatures pour dissoudre les Brav-M dépasse les 500k, dans au moins 30 départements. Alors il pourrait y avoir une discussion à ce sujet dans l’Hémicycle. Vu que c’est ce que le règlement intérieur de l’Assemblée prévoit. Même s’il n’a pas réussi à atteindre les 500 000 soutiens, la présidence de l’Assemblée a renvoyé la pétition à l’une de ses commissions permanentes, la commission des Lois dans ce cas-ci.
Ces Brav-M sont dans le collimateur pour avoir été « synonyme de brutalité policière« . Une pétition a été lancée en ligne pour le signaler. Le mouvement des « gilets jaunes » a donné naissance aux gilets jaunes au printemps 2019. Les Brav-M font partie des forces de l’ordre chargées de maintenir l’ordre lors des manifestations. Mais leur méthode peu orthodoxe et leurs interventions musclées sont très critiquées et font l’objet de plusieurs enquêtes judiciaires.
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