La guerre au Soudan retarde les voyages entre Réunion et métropole

Les Réunionnais qui voyagent risquent de subir des conséquences inattendues du conflit armé qui s’est déclenché au Soudan.

Le Soudan est le troisième plus grand pays d’Afrique, avec une superficie d’1,8 million de km2 et se trouve sur la trajectoire des avions de ligne reliant La Réunion à l’Hexagone.

Depuis le 15 avril, les compagnies aériennes desservant La Réunion ont reçu de la direction de la Sécurité de l’Aviation civile un message les invitant à contourner l’espace aérien du Soudan, mais cela ne retardera pas les vols dans le sens Paris-Orly / La Réunion.

En revanche, pour les vols dans le sens La Réunion / Paris-Orly, les passagers devront patienter 20 à 30 minutes supplémentaires en fonction des conditions météorologiques, mais cela ne nécessite pas de surcoût.

Pas de surcoût pour les passagers !

Corsair, une compagnie aérienne offrant des vols pour La Réunion, a annoncé qu’il existe des itinéraires alternatifs pour éviter de survoler le Soudan, et ainsi ne pas facturer de supplément aux voyageurs.

Malgré les heures sombres vécues au Soudan depuis le 15 avril, les combats n’empêchent pas les voyageurs de La Réunion de voyager en sécurité.

Le 23 avril, l’Autorité de l’aviation civile soudanaise avait prolongé les restrictions sur les vols dans l’espace aérien du pays jusqu’au 30 avril. Un message qui faisait écho à celui des forces armées soudanaises prévenant que « toute violation de l’espace aérien aura des conséquences ».

Heureusement, malgré ces restrictions, les vols continuent à survoler le Soudan en toute sécurité. Aucun incident n’a été signalé depuis le début des combats. La France a même lancé l’opération baptisée « Sagittaire » pour sortir plus de mille personnes, dont 216 ressortissants français, pris au piège des combats entre l’armée soudanaise et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR).

Les combats ont provoqué un exode massif dans ce pays de 45 millions d’habitants, déjà l’un des plus pauvres au monde, mais cela n’empêche pas les voyageurs de La Réunion de continuer à voyager en toute sécurité.

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