La justice a rejeté la poursuite engagée par Brigitte Macron contre des allégations transphobes– La Réunion TV

Des rumeurs affirmaient que la première dame était un homme en décembre 2021, ce qui l’avait poussée à intenter une action judiciaire contre deux femmes. Le tribunal de Paris a abrogé mercredi toute la procédure lancée par Brigitte Macron, la Première dame, à l’encontre de deux femmes qui avaient répandu des informations fausses et selon lesquelles elle serait une femme transgenre.

Dans la décision consultée par l’AFP, le tribunal a déclaré invalide l’assignation de Brigitte Macron, arguant que les allégations qu’elle avait faites correspondaient plus à une accusation de diffamation publique qu’à une violation du droit à la vie privée et de l’image.

Le 15 février 2022, Brigitte Macron, son frère et ses trois enfants ont poursuivi en justice deux femmes, l’une se déclarant « médium », l’autre « journaliste indépendante ».

Ils ont intenté un procès contre ces deux femmes pour les forcer à leur payer des dommages et intérêts suite à la diffusion, le 10 décembre 2021, sur la chaîne YouTube de la « médium », d’une « thèse totalement fantaisiste » qui concernait Brigitte Macron. Si ce n’était pas pour le fait que son frère ait modifié son genre, la personne née Trogneux n’aurait jamais existé sous ce nom.

Un autre cas d’accusation pour diffamation publique datant de janvier 2022

Au départ, ces allégations non fondées n’ont pas fait beaucoup de bruit, mais elles se sont répandues et ont donné lieu à des accusations plus graves, à l’encontre de la Première dame, dans le domaine de la pédocriminalité. Les requérants se sentaient lésés dans leur droit à la vie privée. Une vidéo de quatre heures diffusée sur le web affirmant que Brigitte Macron aurait subi une intervention chirurgicale et n’était pas la mère de ses trois enfants, ainsi que des informations personnelles sur son frère.

La requête dénonçait également des violations du droit à l’image, allant des photos des demandeurs, certaines étant « retouchées, agrandies, colorées ». Brigitte Macron a engagé une action distincte, au pénal, pour diffamation publique, suite à la diffusion de l’entrevue. La plainte avec constitution de partie civile a été déposée le 31 janvier 2022 et ce dossier judiciaire est toujours en cours.

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