Le procès en appel de Ridaï-Mdallah Mari, condamné à 30 ans de réclusion criminelle à Saint-Denis pour l’assassinat de Vanina de façon particulièrement violente et sordide, commence aujourd’hui. C’est à Saint-Denis que la cour d’assises l’avait condamné à la fin de 2022.
En 2018, un terrible drame a secoué la communauté : Ridaï-Mdallah Mari, un habitant de Mayotte, fait l’objet d’accusations pour le meurtre de Vanina Galais, sa copine qu’il voulait épouser. C’est indéniable, cette jeune femme a reçu 17 coups de couteau et a subi un découpage. Cependant, lors de son procès en appel, la question de la santé mentale de l’accusé sera au cœur du débat.
Une condamnation sans précédent pour Ridaï-Mdallah
Ridaï-Mdallah a reçu une condamnation assez sévère, à savoir 30 ans de prison et 20 ans de sûreté. Cependant, il est important de noter que des experts ont mis en avant la dangerosité de l’accusé. En effet, lors de son procès, il a montré différents visages, parfois léthargique, parfois explosif, en plus de faire étalage de pensées délirantes. Mais cela ne signifie pas forcément qu’il est un monstre sanguinaire. Il est possible qu’il ait été victime d’une altération de son discernement au moment des faits.
Le procès en appel est donc crucial pour Ridaï-Mdallah Mari. Les magistrats devront tenir compte de la santé mentale de l’accusé et des différents experts qui ont pu le rencontrer. Les membres du personnel de Domenjod espèrent qu’un établissement psychiatrique approprié accueillera l’accusé, car ils n’ont pas les ressources nécessaires pour gérer une telle situation.
En fin de compte, il est important de garder espoir et de ne pas tomber dans la haine ou la colère. Nous devons tous travailler ensemble pour trouver une solution juste et humaine pour toutes les parties impliquées.
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