La délinquance est toujours un problème à Wuambushu, et malheureusement on constate encore des actes de vandalisme et des agressions dans les rues.
Wuambushu, la mission de relance de Mayotte, entame sa quatrième semaine et on se demande ce que ça va donner. Au moment où on dirait que les grands médias ont déjà tourné la page, les kwassas continuent de pleuvoir et les arrestations s’enchainent sur « l’île aux parfums ». Pas de quoi se réjouir, mais la situation est loin d’être terminée.
Le vendredi dernier, des voyous en combinaison blanche ont attaqué l’hôpital de Dzoumogné, qui a été saccagé et a dû fermer ses portes. Des attaques de ce genre sont devenues monnaie courante, et c’est triste à voir. Les forces de l’ordre sont très actives dans le cadre de Wuambushu, médiatisant les interpellations qui s’enchaînent. Mais ce n’est pas tout : des attaques contre des habitants, des fraudes d’identité et des saccages sans raison sont aussi en cours.
Cette nuit-là, un kwassa venant d’Anjouan a été arrêté par la Police aux frontières. À bord se trouvaient 28 personnes originaires des Comores, dont 5 femmes et 3 enfants. Le passeur a été jugé et condamné à 6 mois de prison et 3 ans d’interdiction de territoire. Et les étrangers en situation illégale sont sur le point d’être reconduits.
La semaine dernière, le 12 mai, la police a mis la main sur quatre jeunots qui font partie d’un gang qui a commis des vols violents ou avec des armes blanches à Mtsapéré. Cette bande d’une dizaine de mômes avait dérobé le sac à main d’une passante et fait des casses dans des magasins. Ils avaient menacé de se venger des personnes qui avaient assisté au vol et avaient récidivé le lendemain en lançant des pierres.
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Le 8 mai à l’aéroport de Dzaoudzi, les autorités ont surpris deux femmes en train d’utiliser la technique du look alike. La police a fait du bon travail et a réussi à mettre la main sur tous ceux qui jouaient un rôle dans ce drame. Ils sont actuellement en cours de procédure de reconduite dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Bien que certains compatriotes français aient apporté leur aide, ils devront répondre de leurs actes devant le tribunal judiciaire de Mamoudzou.
Malgré cet incident malheureux, la vie continue et les habitants de Dzoumogné ont pu profiter d’un après-midi ensoleillé le vendredi 12 mai. Bien que le centre médical de référence de Dzoumogné ait été victime d’une intrusion de délinquants en combinaisons blanches, la police a rapidement déclenché le plan blanc pour protéger les usagers. On a transféré les patients en toute sécurité au CHM du chef-lieu.
En résumé, même si des incidents se produisent de temps à autre, les autorités sont sur le qui-vive pour protéger les citoyens et maintenir la paix et la sécurité dans la région. Les habitants de Dzoumogné peuvent continuer à profiter de leur vie quotidienne en toute sérénité.
Le cauchemar des contrôles administratifs en France
Côté gendarmerie, les choses bougent sur l’île. On a vu des interpellations se multiplier, comme celle de quatre individus pour participation avec arme à un attroupement, violences aggravées et vol aggravé commis le 28 avril 2023 à Bandrélé. Mais les autorités ont également été efficaces dans la lutte contre les conduites à risque, comme en témoignent les opérations menées les nuits de samedi 6 et dimanche 7 mai sur la commune de Bandrélé.
Les gendarmes de la brigade de Mzouazia, appuyés par l’équipe cynophile de Koungou et des policiers municipaux, ont effectué des contrôles qui ont permis de découvrir des produits stupéfiants (cocaïne, ecstasy, résine et herbe de cannabis). Les autorités ont imposé des sanctions aux propriétaires, sans pour autant ralentir le travail des forces de l’ordre. Mais ça n’a pas empêché les agents de poursuivre leur mission.
Quand la nuit tombe à Mayotte, les habitants peuvent avoir pas mal d’agitation, mais les autorités sont là pour veiller sur eux. Le week-end dernier, la police nationale à Mayotte a fait des interpellations qui ont abouti à l’arrestation de deux personnes, dont un chef de bande. Et ça a marché ! Ils ont tenté d’utiliser des chiens pour faire rempart entre eux et les forces de l’ordre, mais cela n’a pas suffi. Les autorités ont clairement fait comprendre qu’elles veillent au respect de la loi, ce qui assure la sécurité des habitants. C’est le résultat de leur travail acharné.
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