D’après une source proche du dossier, le procureur de Bayonne est présent et aucun risque ne court dans l’établissement.
La professeure poignardée au lycée de Saint-Jean-de-Luz est décédée.
Le parquet de Bayonne a annoncé que le mercredi 22 février, Une enseignante du lycée Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), qui donnait un cours d’espagnol, a malheureusement succombé à une agression au couteau perpétrée par un étudiant de sa classe.
Peu avant 10 heures, selon la source, un adolescent de 16 ans de seconde du lycée de Saint-Jean-de-Luz a poignardé sa professeure de 53 ans au thorax, a déclaré le procureur de la République de Bayonne à franceinfo.
Suivez les actualités en temps réel concernant le décès de l’enseignante à Saint-Jean-de-Luz.
Mercredi midi, l’étudiant faisait l’objet d’un interrogatoire et placé en garde à vue. Le magistrat a confirmé à franceinfo après avoir visité les lieux. Durant l’interrogatoire, il a révélé à franceinfo, selon une source proche de l’enquête, avoir entendu des voix lui parler et se sentir « possédé ». Les services de police ne connaissaient pas le jeune homme. La Police judiciaire de Bordeaux est responsable de l’enquête sur l’affaire.
Des organisations de secours et des forces de l’ordre ont pris place sur le site, selon les informations fournies par France Bleu Pays basque. Le procureur, le préfet des Pyrénées-Atlantiques et la rectrice de l’académie de Bordeaux se sont personnellement rendus sur les lieux. Selon une source proche de franceinfo, la police judiciaire de Bordeaux a été contactée.
Pap Ndiaye se rend sur place en personne.
Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, se tiendra à 16 heures pour faire une déclaration.
Mercredi, le gouvernement a manifesté sa solidarité avec le monde de l’éducation à la suite du tragique décès de cette enseignante à Saint-Jean-de-Luz, suite à des blessures fatale. Ensuite, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a annoncé lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres qu’un élève âgé de 16 ans avait commis des actes de violence.
Je voudrais exprimer ici tout le soutien que nous apportons à l’ensemble de la communauté éducative, comprenant les enseignants, les chefs d’établissement, les parents et les élèves, sans entrer dans les détails de l’enquête qui vient d’ouvrir.
Je ne peux pas m’imaginer les conséquences traumatisantes que cela aura à l’échelle locale et nationale.