Le choc et l'horreur : Une décennie de viol sur un enfant confié à un couple– La Réunion TV

Dans quelques jours, un certain Vincent G., un bonhomme qui est presque à la quarantaine, se fera juger pour avoir maltraité un gamin. Une amie lui avait donné la responsabilité de surveiller l’enfant et il a malheureusement choisi de s’en servir pour satisfaire ses désirs. Les abus ont débuté alors que la victime avait 6 ans et n’ont cessé que lorsqu’elle a atteint 16 ans, avec la complicité de la conjointe du présumé criminel. (Le choc et l’horreur)

Une audience criminelle se tiendra bientôt dans le prétoire de Juliette Dodu concernant une affaire de viol sordide. Vincent G. et son compagnon se retrouveront dans le box des accusés, accusés de ne pas avoir dénoncé le crime.

Un de leurs potes leur a demandé de s’occuper de son môme de 4 ans qu’elle ne pouvait plus prendre en charge. Elle pensait qu’il serait plus heureux dans une famille qui l’aimerait. Dès l’âge de six ans, le malheureux aurait dû subir des fellations imposées par son père de substitution, de manière régulière.

Ce mardi, le prévenu était devant la chambre de l’instruction pour une prolongation de sa détention provisoire, à cause de la multitude de procès criminels à traiter par la cour criminelle et la cour d’assises. L’accusé s’est donc vu octroyer cette prolongation en attendant son jugement.

Pierre Kuentz, le président, a souligné que la personne soupçonnée d’être victime a été forcée à avoir des rapports sexuels tout entiers jusqu’à ce qu’elle ait 16 ans. Janvier 2021 a été le mois de la dénonciation des faits. Un ados a alerté l’équipe éducative à cause de son addiction aux paradis artificiels. Le magistrat a commenté que « son état psychologique est très alarmant ».

Vincent G. a dit que tout au long de cette procédure, c’était une « vraie histoire d’amour » entre lui et l’enfant, qui est devenu un adolescent. Selon son avocate, l’accusé aurait fait des progrès grâce aux séances de psychothérapie auxquelles il a eu recours durant sa détention, et reconnaîtrait désormais les faits. « J’expliquerai tout cela lors du procès, » a déclaré Me Devaguy Mardaye.

Pour l’instant, Vincent G. est toujours en prison, risquant pas moins de vingt ans de cabane.

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