Hier, les mauriciens abonnés à Mauritius Telecom, le principal fournisseur d’accès internet, ont l’impression que le site Zinfos Moris a été censuré.
On se demande pourquoi les adresses IP mauriciennes ont été bloquées sans aucune raison valable par Mauritius Telecom. Et on peut pas dire que ce soit un hasard si l’état mauricien détient des actions à Mauritius Telecom. Tous les experts s’accordent à dire qu’il s’agit d’une censure politique à l’encontre de Zinfos Moris, suite aux révélations de scandales impliquant des responsables politiques par notre journal.
En effet, la semaine dernière, le ZM a révélé un ultimatum de la FIFA concernant le football mauricien et a fait la lumière sur une accusation d’agression sexuelle d’un chef de l’opposition. On a aussi discuté récemment du contrat en millions de roupies signé par la CEB avec une entreprise étrangère. Cela a fait grimper les factures d’électricité sur l’île en février…
Zinfos Moris dérange, c’est clair. Cette tentative de censure n’a ainsi fait qu’accroître leur détermination à fournir l’information au peuple mauricien.
La liberté d’expression, garantie par la Constitution mauricienne, et les autres libertés publiques fondamentales doivent notamment être respectées. On ne peut perdre la liberté de la presse que si on ne l’utilise pas. La Cour Européenne de Justice a décrit les journalistes comme des « gardiens de la démocratie ». Seules les régimes autoritaires oseraient s’attaquer aux journalistes et à leurs médias.
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