Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche un bilan positif dans la lutte contre les violences lors des manifestations. Il a également déclaré que plus de 1 000 policiers, gendarmes et pompiers ont été blessés depuis mi-mars. De plus, il a annoncé la création d’une cellule anti-ZAD pour lutter contre les mouvements extrêmes.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré dans une interview accordée au JDD, que les accusations de violences policières ne sont pas fondées. Il a souligné qu’il n’a jamais eu la main qui tremble pour ceux qui déshonorent leur propre uniforme. Depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, 36 enquêtes judiciaires de l’Inspection générale de la Police nationale ont été ouvertes, ainsi que deux de la Gendarmerie nationale. Gérald Darmanin a également rappelé que 111 policiers et gendarmes ont été sanctionnés en 2021. Alors que, 101 en 2020 pour usage disproportionné de la force.
ZAD : le mouvement qui dérange le gouvernement
Gérald Darmanin a également apporté son soutien aux forces de l’ordre en insistant sur la violence de certains manifestants. Les casseurs et l’ultragauche sont devenus un véritable fléau pour les forces de l’ordre. Depuis le 16 mars, 1 093 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été blessés. Cependant, le ministre se montre ferme face à ces mouvements violents. Il a annoncé la dissolution du mouvement « Les Soulèvements de la Terre » ainsi que Defco (Défense collective). Un mouvement de Rennes qui appelle au soulèvement.
Gérald Darmanin a déclaré qu’aucune ZAD ne s’installera dans notre pays. Pour éviter cela, il a annoncé la création d’une cellule anti-ZAD, avec des juristes spécialisés, au ministère de l’Intérieur. Il a également répondu aux critiques du rapporteur spécial de l’ONU. Et du Conseil de l’Europe sur la manière dont est utilisée la force en France. Il a invité les critiques à venir sur le terrain au lieu de commenter des extraits vidéos depuis New York ou Bruxelles.
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