Le Pérou brûle, la communauté internationale s'inquiète

Le Pérou brûle, la communauté internationale s’inquiète

Une violente rébellion se déroule dans le pays, qui s’accélère et provoque une sévère répression, qui inquiète les Nations unies et l’Union européenne.

Le Pérou brûle, la communauté internationale s’inquiète

Des paysans en chapeaux et costumes traditionnels colorés tentant d’échapper aux policiers casqués et lourdement armés, des représentants indiens brandissant leur drapeau derrière un bouclier de forces de l’ordre , des manifestants blessés au sol, des grenades lacrymogènes tirées…  La manifestation qui a éclaté le vendredi 20 janvier à Lima montre les écarts sociaux de la population Péruvienne.

De violents affrontements ont eu lieu récemment dans le pays, notamment dans le sud, à Ilavé, où un manifestant est décédé samedi 21 janvier, portant le nombre de morts à 6 (5 civils, un policier) depuis le début de la contestation. Le poste de police de cette ville a été incendié, ainsi que le poste de police de Zepita, une autre ville de la région de Puno, et le bureau des douanes de Desaguadero au sud, à la frontière bolivienne.

Arequipa, la deuxième ville du pays, a également connu des affrontements rappelant la bataille. Les manifestants ont jeté des pierres et allumé des incendies, incitant la police et l’armée à répliquer avec des gaz lacrymogènes.

Répression très sévère

En conséquence, la communauté internationale s’inquiète. Ce samedi 21 janvier, l’Union européenne a condamné les violences policières et « l’usage disproportionné de la force ». Il exige une action rapide. Le Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a également émis un avertissement samedi.

La présidente Dina Boluarte fait déjà l’objet d’une enquête du procureur de la République. Pour « génocide, meurtre qualifié et lésions corporelles graves ». Ainsi que les ministres de l’intérieur et de la défense.

le soulèvement populaire a commencé début décembre. Le président de gauche Pedro Castillo a été évincé, accusé d’avoir tenté un coup d’État pour dissoudre le parlement. Il a été remplacé par Dina Boluarte, qui appartient au même parti d’influence marxiste du Pérou libre. Mais la population, surtout celle qui vivait dans le sud pauvre, n’acceptait pas le départ de l’Américain Pedro Castillo, auquel elle s’identifiait. Le différend fait également partie de la région de Puno, où vivent les Américains aymaras.

C’est pourquoi les gens demandent la démission de Dina Boluarte, qu’ils qualifient de « traître ». Depuis un mois et demi, des slogans comme « les meurtres de Dina » ou « Dina, les gens te renient » se font entendre dans le pays.

Le pays se dirige également vers un impasse. L’état d’urgence a été déclaré à Lima, Cuzco et plusieurs autres villes du pays. L’aéroport d’Arequipa est à l’arrêt, les routes sont bloquées. Ce samedi,leMachu Picchu, le magnifique temple inca et merveille touristique du pays, était fermé et tous ses accès fermés.

voir aussi : https://www.ouest-france.fr/monde/perou/le-perou-s-embrase-la-communaute-internationale-s-alarme-49b3e706-99a0-11ed-93e9-6da8db7a68df?fbclid=IwAR30f7jbxYmCTzBTQh37SZIG7x9Y0FUEPm_iGkeBCiAEdJ0Wb0fmfMfdQTs

https://lareuniontv.com/725-millions-de-dollars-injecte-dans-flow-cryptomonnaie-n1-des-nft-par-a16z-dcg-coatue/?fbclid=IwAR0zffiCh9NV42AoqFXFuLREl7FP9EmIDNQ2zfQIIiHZenU

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