La bagarre judiciaire entre Donald Trump et le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, a pris un nouveau tournant. En effet, Bragg, responsable de l’inculpation de l’ex-président des États-Unis, a intenté une action en justice contre un député républicain à la Chambre des Représentants pour bloquer ses tentatives de perturber la procédure. La plainte, déposée mardi 11 avril à New York, accuse Jim Jordan, président de la commission judiciaire de la Chambre, de lancer une « attaque sans précédent et illégale » contre l’enquête.
Jim Jordan a essayé de faire venir Alvin Bragg, le procureur démocrate élu, devant le Congrès. Mais Bragg a porté plainte car il estime que le Congrès n’a pas le droit de s’occuper des poursuites pénales d’un État. Il accuse Jordan d’être dans une « campagne de harcèlement et d’intimidation » et de mettre en place une « obstruction ». Pour compliquer les choses, Jordan a déjà formellement convoqué un ancien assistant de Bragg, Mark Pomerantz.
Alvin Bragg est devenu la cible des critiques de la part des républicains, depuis que Donald Trump a été accusé de 34 fraudes comptables et fiscales liées à des paiements pour étouffer des affaires embarrassantes qui se sont produites avant l’élection présidentielle de 2016. Cela inclut sa relation avec Stormy Daniels, une actrice porno, une affaire qu’il a toujours niée.
Le procureur dénonce les propos violents et racistes
Un procureur noir-américain a porté plainte contre Donald Trump, affirmant qu’il a tenu des propos violents et racistes contre des responsables new-yorkais. On lui qualifie d’« animal soutenu par (George) Soros ». Il est important de souligner qu’un grand jury, un groupe de citoyens ordinaires a voté cette accusation. Soros est un milliardaire et philanthrope américain qui fait régulièrement l’objet d’attaques en raison d’accusations antisémites et conspirationnistes.
Jim Jordan, le représentant de l’Ohio à la Chambre des représentants, a tweeté sa désapprobation concernant la procédure qui vise à bloquer le Congrès quand des questions sont posées sur des fonds fédéraux. Il a souligné que « d’abord, ils accusent un président qui n’a rien fait de mal et, pour finir, ils veulent nous en empêcher de poser des questions ». Complètement fou, non?
Lundi, la commission judiciaire de la chambre annonçait alors qu’elle se réunirait à New York le 17 avril pour examiner les politiques anti-victimes et pro-crime du procureur Alvin Bragg. Il n’a pas tardé à réagir à cette nouvelle et a twitté pour dire qu’on ne devait pas se laisser abuser. Selon lui, les républicains à la chambre viennent dans la ville la plus sûre des États-Unis pour faire une belle tentative d’influencer les gens.
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