TANK NOU YÉMRA PA NOU ANTANK RÉYONÉ, NOU GAINYRA PA DÉVLOP LA RÉNION POU NOUT PÈP REYONE…partaj si ou lé dakor!
Kel Réyoné la pa antandu omwin in fwa son prop sérfrér Réyoné di : kréol la, sa in rass la moukat, in rass lé né 7 zour apré lo shien…? (Lynch et Stockholme)
Malheureusement, je constate que le manque d’estime de soi est courant parmi notre peuple Réunionnais.
C’est ça le syndrome de Lynch : résultat de la promotion permanente de l’ENVIE et de la MÉFIANCE entre Réunionnais pour empêcher tout estime de soi individuelle, dévalorisant en même temps notre identité Réunionnaise. La finalité est alors de privilégier la doctrine assimilationniste de tradition jacobine à héritage néocolonialiste d’aujourd’hui. Et ce jusqu’à ce que l’auto-dévalorisation Réunionnaise devienne un réflexe chez les Réunionnais.
Ce syndrome de Lynch est alors transmissible par épigénétique tant qu’il n’y a pas de discours pour valoriser fortement notre réunionité. Autrement dit, nous éduquer à nous diviser pour des broutilles afin que d’autres puissent régner facilement sur notre peuple Réunionnais.
Malheureusement, le manque d’estime de soi entraine aussi le manque d’estime pour l’autre qui nous ressemble, c’est à dire l’autre Réunionnais; car il nous renvoie une image de nous même que l’on déteste, parce qu’on se desteste soi-même en tant que Réunionnais.
Le manque d’estime de soi
Mais, le manque d’estime de soi génère également le manque de confiance en soi et donc dans l’autre Réunionnais, ainsi le cercle infernal de l’échec collectif du peuple Réunionnais s’auto-alimente.
L’échappatoire commode à cette situation de souffrance est souvent l’amour aliénant du zorey (la zoréyo dépendance) car perçu comme seule chance de survie du Réunionnais, c’est le syndrome de Stockholm.
Aussi chez nous, syndrome de Lynch + syndrome de Stockholm = Syndrome de la gouyave de France.
Le résultat final est un manque d’identité Réunionnaise forte, donc l’incapacité d’action collective positive et donc un non développement durable et endogène de La Réunion. Au mieux, nous aurons une croissance sans développement de La Réunion comme aujourd’hui, où nous avons encore 42% de pauvreté. (Lynch et Stockholme)
Y fo nou néna kouraj sort dan syndrome de Lynch, pou nou dévlop La Rénion.
Y fo nou fé sak Danyel y di dan Adekalom : « Nou sak nou vé, lé pa kit nout péi anbarké, mé solman rés isi pou travay pou aranj in shomin pou marmay… ».
É dévlop La Rénion, lé pa kont La France sa, sè jis pou nout pèp Réyoné.
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