Lundi, des travaux ont été effectués dans le bidonville de Koungou, à Mayotte, avant l’expulsion des habitants mardi à 6h.
Mme Dewas, chargée de projet à la préfecture de Mayotte, a annoncé la préparation finale pour la démolition du lendemain. Cette initiative, lancée il y a un an, a pour but de toucher 85 familles. Elle a également signalé que 20 maisons seront épargnées et marquées, car elles sont actuellement en cours de référé.
On a appelé Talus 2 le fatras de tôles bleues et grises qui s’est accumulé sur une colline et qui abrite plus d’une centaine de familles depuis plus de 35 ans. La coordinatrice nous a expliqué qu’à Mayotte, 30% des habitations sont illégales, sans autorisation ni titre, et donc insalubres. C’est le cas, notamment, dans la mangrove ou dans les zones en pente. Elle a estimé qu’il y avait 100 000 personnes vivant dans des bidonvilles sur l’île. Des associations se trouvant à proximité d’une école avaient organisé un hébergement d’urgence pour une période de 21 jours et invitaient les gens à adhérer à eux.
Les associations sont venues en aide
Des associations aident les familles sans abri en leur proposant des possibilités administratives. Elles peuvent alors bénéficier d’un hébergement d’urgence et avoir une nouvelle chance d’avoir un toit et d’améliorer leur qualité de vie.
En effet, un plan nommé « Wuambushu » (« reprise » en mahorais), a été annoncé par le gouvernement français. Il a pour but d’expulser les migrants en situation irrégulière des bidonvilles de Mayotte, vers Anjouan. Une date précise n’a pas été donnée. Plus de 1 800 policiers et gendarmes, avec des centaines de renforts venant de métropole, sont alors mobilisés dans l’archipel de l’océan Indien pour mener à bien cette opération.
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