Une équipe de paléontologues a annoncé avoir identifié une nouvelle espèce de tortue géante endémique des anciennes îles de l’ouest de l’océan Indien. Il y a plus de 1000 ans, ce reptile consommait suffisamment de nourriture chaque jour pour être à parité écologique avec les mammouths et autres grands herbivores de la région. Les détails de l’étude seront publiés dans Science Advances.
Les îles volcaniques et autres atolls coralliens de l’ouest de l’océan Indien abritaient autrefois de nombreuses tortues géantes. Ces reptiles ont eu un impact naturel sur les écosystèmes, mais uniquement par le biais de leur estomac.
La plupart des espèces endémiques de cette région sont maintenant éteintes en raison de l’activité humaine. Depuis le 19e siècle, les Indo-Malaisiens et les explorateurs européens ont chassé ces reptiles entraînant leurs totales extinctions. Grâce à l’évaluation de plusieurs paramètre grâce aux analyses effectué sur les fossiles, les chercheurs ont pu déterminer le nombre de tortues qui excitait, où elle vivaient, leurs déplacement etc…
Aujourd’hui, les anciennes techniques d’analyse de l’ADN nous permettent de voir et d’éclairer plus clairement la vie sur cette île préhistorique.
nouvelle espèce trouvée
Pour ce travail, une équipe de la Northern Illinois University a généré des génomes mitochondriaux presque complets à partir de plusieurs fossiles de tortues vieux de plusieurs centaines d’années. En combinant ces séquences avec des données antérieures sur l’ascendance des tortues et la datation au radiocarbone, les chercheurs ont pu brosser un tableau de la façon dont ces anciennes tortues ont migré à travers les régions océaniques .
Les scientifiques ont identifié la nouvelle espèce après avoir analysé l’ADN nucléaire et mitochondrial du tibia (os de la jambe inférieure) qu’ils ont rencontré. Ils ont nommé le reptile Astrochelys rogerbri en l’honneur de l’herpétologue français et expert des tortues géantes de l’ouest de l’océan Indien Roger Bourg (1947-2020).
Les chercheurs espèrent que l’intégration de l’analyse de l’ADN ancien dans des méthodes plus conventionnelles bénéficiera également aux futures études paléontologiques.
Les scientifiques ont identifié la nouvelle espèce après avoir analysé l’ADN nucléaire et mitochondrial du tibia (os de la jambe inférieure) qu’ils ont rencontré. Ils ont nommé le reptile Astrochelys rogerbri en l’honneur de l’herpétologue français et expert des tortues géantes de l’ouest de l’océan Indien Roger Bourg (1947-2020).
Les chercheurs espèrent que l’intégration d’analyse d’ancien l’ADN dans des méthodes plus conventionnelles bénéficiera également aux futures études paléontologiques.