En raison des troubles qui secouent le pays depuis décembre, le Pérou a décidé de fermer le Machu Picchu pour assurer la sécurité de ses visiteurs.
Pérou 418 touristes sont évacués du Machu Picchu suite à une catastrophe
Environ 400 touristes sont bloqués au pied du Machu Picchu en raison des troubles au Pérou. Ils ont été évacués samedi 21 janvier par les autorités, qui ont fermé la célèbre destination touristique inca. Dans l’après-midi, 418 touristes locaux (Péruviens) et étrangers ont été évacués du village du Machu Picchu à Cusco, l’empire Inca du Pérou et la capitale du tourisme. »
Premièrement, le ministère a publié des photos d’un train reliant les deux villes avec des touristes à l’intérieur. En outre les marches à escalader sont le seul moyen. L’atteindre de ce joyau touristique est le train. Piscaccho est le village le plus proche relié au réseau routier. Les touristes ont été bloqués pendant plusieurs jours alors que les manifestants endommageaient les voies. Des touristes de toutes nationalités demandaient à être évacués sur la liste de vendredi à Aguas Calientes.
En suite, le samedi matin, les autorités ont annoncé la « fermeture du réseau Inca Trail Network (Land Access, Inca Trail) et des Llactas (Citadelles) de Machu Picchu […] pour assurer la situation sociale et la sécurité des visiteurs ». Selon l’annonce de l’Agence des affaires culturelles. En décembre, environ 300 touristes étaient déjà bloqués au Machu Picchu. Mais ils sont évacués par des trains spéciaux transportant des cheminots pour réparer les voies sous la surveillance des forces de l’ordre.
46 morts depuis le début des manifestations
Aux deuxièmement, l’ essentiel à l’économie, le tourisme représente 3 à 4 % du PIB et fournit des emplois à toutes les couches de la population. La matinée a été marquée par un autre mort. Un manifestant qui a été blessé lors d’affrontements entre policiers et manifestants à Irabe, dans la région de Puno (sud, proche de la Bolivie) vendredi.
Cela porte le nombre de morts à 46 depuis le 7 décembre. Déclenchant des manifestations réclamant la démission de la présidente Dina Voluarte. La dissolution du Congrès et la création d’une Assemblée constituante. Tandis que les intermédiaires républicains évaluent le nombre de morts à 772. Des milliers de personnes ont été blessées.
La tourmente a commencé après que le président de gauche Pedro Castillo a été limogé et arrêté. Le président Castillo a été accusé d’avoir tenté un coup d’État. Pour dissoudre le parlement qui s’apprêtait à l’évincer du pouvoir.
Écart entre Lima et la campagne
L’Union européenne a condamné le samedi. Les violences policières et l’usage « injustifiable » de la force. « L’UE appelle les gouvernements à assurer un dialogue approfondi impliquant la société civile et les communautés concernées », indique le communiqué.
Par contre, la crise a également reflété un large fossé entre la capitale et les États pauvres. Qui ont soutenu le président amérindien Castillo. Ils ont vu son élection comme des représailles à l’insulte de la capitale.
A Lima, au lendemain de deux jours de mobilisation. La situation restait tendue avec l’arrivée de manifestants venus de la région andine appauvrie de la capitale. La police est entrée dans la matinée dans l’université San Marcos du centre-ville. Donc, il a expulsé de nombreux manifestants qui s’y trouvaient depuis plusieurs jours.
« Meurtres de Dina »
Selon des journalistes de l’Agence France-Presse, ils ont abattu les grilles avec des véhicules blindés, fouillé les locaux à la recherche d’habitants, les forçant parfois à s’allonger par terre devant l’université avant d’en arrêter certains. Ce qui va se passer, je ne sais pas de quoi ils sont accusés », a déclaré Luz Maria Ramirez, 18 ans.
En effet, des centaines de personnes se sont rassemblées près des locaux de la police dans l’après-midi pour exiger sa libération. « Ce qu’ils font c’est de l’abus de pouvoir. Ils les appellent ‘terroristes. Mais ce sont des pions qui revendique. » Nous sommes là pour les aider afin qu’ils puissent être libérés », déclare Dalila Sanchez, 64 ans, au chômage.
Alors, la police les a dispersés avec des gaz lacrymogènes en début de soirée. Donc, autres groupuscules ont également manifesté dans la capitale avec des revendications similaires.
Pérou 418 touristes sont évacués du Machu Picchu suite à une catastrophe
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