Plan Meren : le département dévoile son plan pour sauver les ressources en eau

Le jeudi 11 mai 2023, pendant sa visite à Salazie, la Première Ministre Elisabeth Borne a annoncé que l’État investirait 30 millions d’euros dans le projet Meren qui, avec ses 281 millions d’euros, sera dédié à l’amélioration des infrastructures d’alimentation en eau des micro-régions de l’île. Ci-après, le communiqué de presse du département sur ce projet.

Meren :

Les infrastructures d’eau, d’énergie et de communication – tout autant le transport que le numérique – outil essentiel pour un aménagement équilibré et le développement socio-économique des territoires. Elles sont la clé du développement.

Avec ses contrastes hydrologiques et géographiques si marqués, La Réunion est une île où la gestion globale des ressources en eau est essentielle pour répondre aux différents besoins (alimentaire, agricole, économique) et protéger les milieux aquatiques.

L’aménagement hydraulique est une affaire sérieuse et il est essentiel de mettre en place un bon réseau de services à l’échelle micro-régionale. Il faut aussi s’assurer de la liaison des ressources entre elles, et l’adaptation de la qualité des services aux usages.

Une avancée historique pour l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire de l’île dans le cadre de l’action du Département : c’est l’objectif de la mise en œuvre de grands périmètres irrigués, avec 16 000 hectares irrigués, ce qui correspond à plus de 40% de la surface agricole utile de l’île, et 4 000 abonnés. En outre, les infrastructures départementales distribue 35% de la production d’eau potable , à 14 communes.

Si on veut préserver les ressources naturelles et les milieux aquatiques sur le long terme, il faut une bonne gestion globale des ressources et interconnecter les infrastructures.

Si on regarde le Nord et l’Est, on remarque qu’il y a beaucoup d’eau à cause de l’exposition de cette côte au vent, mais que les indicateurs de développement socio-économique sont en dessous de ceux des autres micro-régions de l’île. Il n’y a pas beaucoup de diversification agricole (pas de cultures sous serres, par exemple) et des coupures d’eau potable sont fréquentes. Il y a aussi un déficit d’infrastructures hydriques (aménagements structurants, potabilisation en cours, etc.).

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