Quatre hommes ont été arrêtés aux États-Unis dans le cadre

Quatre suspects qui auraient contribué au meurtre du président haïtien Jovenel Moïse. En juillet 2021 ont été mis aux arrêts mardi en Floride, aux États-Unis. Des responsables américains ont indiqué que les trois d’entre eux avaient des intérêts dans le changement de gouvernement en Haïti. Et essayaient d’en tirer profit.

Au debut, les autorités américaines ont fait état mardi matin de l’arrestation. En Floride où ils vivent, de quatre hommes accusés d’être à l’origine du financement et de la planification de l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse en 2021.

Onze personnes sont maintenant détenues aux États-Unis. Dans le cadre de l’enquête, les dernières interpellations ayant porté le nombre à onze. Le volet haïtien de l’enquête est en suspens.

Selon Matthew Olsen, responsable des questions de sécurité nationale au ministère de la Justice, trois des suspects interpellés mardi tentaient de profiter de la transition de pouvoir en Haïti. Il a fait cette déclaration lors d’une conférence de presse à Miami.

Trois hommes, Arcangel Pretel Ortiz (50 ans, Colombien), Antonio Intriago (59 ans, Vénézuélien) et Walter Veintemilla (54 ans, Américain d’origine équatorienne), dirigeaient des entreprises de sécurité privée installées dans le sud de la Floride.

En effet, Selon Matthew Olsen, ils espéraient obtenir des contrats liés à la sécurité et à la construction auprès de ceux qui devaient prendre le pouvoir après la chute du président Moïse.

Frederick Bergmann, un Américain âgé de 64 ans, est accusé d’avoir fourni un soutien matériel aux auteurs de l’attaque.

Lors de la nuit du 6 au 7 juillet 2021, Jovenel Moïse, âgé de 53 ans, a été abattu par un groupe armé dans sa maison à Port-au-Prince. Sa mort a provoqué une plus grande confusion dans cette nation des Caraïbes défavorisée.

La police haïtienne a été rapide à arrêter une quarantaine de personnes soupçonnées, dont vingt mercenaires colombiens. Cependant, l’enquête s’est heurtée aux problèmes du système judiciaire local.

La justice américaine, responsable de la poursuite des complots sur son territoire, a repris le dossier.

Premières rencontres en février 2021.

Alors que, Arcangel Pretel Ortiz et Antonio Intriago ont été accusés d’avoir entamé une discussion avec Christian Sanon. Un Américano-Haïtien qui visait à devenir président d’Haïti, dès février 2021. Au mois d’avril, Walter Veintemilla s’est joint à la cause. Dans l’espoir de provoquer une émeute afin de forcer le président Moïse à quitter ses fonctions.

Au cours des mois d’avril à juin, ils se sont mis à embaucher des anciens soldats colombiens. Et à évoquer l’acquisition d’armes, selon ce document.

Une fois qu’il a été établi que Christian Sanon ne satisfaisait pas aux exigences légales et n’avait pas l’appui nécessaire pour être élu président d’Haïti. Mais un ancien juge de la Cour suprême avait été récemment recruté par eux. Et s’était engagé à défendre leurs intérêts une fois à la tête du gouvernement.

Les comploteurs ont mis en place un projet d’assassinat avec l’aide de cinq autres personnes que les autorités américaines ont arrêtées et extradées au cours de l’année dernière.

Des ex-militaires colombiens sont également en prison aux États-Unis.

Pour conclure, Neuf des onze personnes inculpées encourent la peine de mort pour « complot visant à tuer une personne à l’étranger ». Christian Sanon et Frederick Bergmann sont accusés d’avoir exporté illégalement des gilets pare-balles vers Haïti.

Quatre hommes ont été arrêtés aux États-Unis dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse.
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