La Réunion a été choisie parmi les 18 territoires qui vont prendre part aux tests de France Travail, selon ce qui a été annoncé par la préfecture dans un communiqué.
Aujourd’hui, le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, et le président du conseil départemental, Cyrille Melchior, se sont réunis à l’agence Pôle emploi de Saint-Leu pour le lancement de France Travail. Ce comité opérationnel a été mis en place dans le but d’offrir un meilleur soutien aux bénéficiaires du RSA à La Réunion. La Réunion fait donc partie des 18 territoires qui se sont portés volontaires pour tester France Travail. C’est le seul territoire ultramarin et le seul département qui ait recentralisé le paiement du RSA en 2020. Bref, c’est un exemple qui montre alors que La Réunion sait s’impliquer !
Expérimentation 2023 se concentrant sur les bénéficiaires du RSA. Saint-Leu et Trois-Bassins sont les deux territoires sélectionnés pour mettre en place un accompagnement plus poussé pour 2 200 allocataires. Un comité réunissant l’État, le conseil départemental, Pôle Emploi, la CAF, la Mission Locale Intercommunale de l’Ouest, Cap-Emploi, le Territoire de la Côte Ouest et les deux communes de Saint-Leu et Trois-Bassins a été mis en place pour améliorer l’insertion des bénéficiaires du RSA grâce à des parcours personnalisés adaptés à leurs besoins et projets.
À La Réunion, le RSA est géré par l’État et le conseil départemental met en place une allocation spéciale pour soutenir les gens qui souhaitent retravailler.
Cette expérience diffère de celle de la métropole. Après avoir été dirigé par la CAF et avoir fait l’objet d’une évaluation commune, le bénéficiaire sera soit pris en charge par le conseil départemental s’il a besoin d’un accompagnement social, soit redirigé vers Pôle emploi ou une mission locale s’il a besoin d’une orientation vers l’emploi.
Quiconque bénéficiant déjà des services proposés sera reçu par un conseiller Pôle emploi. Et un travailleur social du conseil départemental afin d’examiner leur cursus et de les relancer ou de les réorienter. Une fois cela fait, ils devront signer un contrat d’engagement.
Des accompagnements de 15 à 20 heures seront proposés pour soutenir les jeunes, similaire au contrat d’engagement jeunes (CEJ). Des activités seront décidées ensemble, par exemple des ateliers de remobilisation ou des formations. Les entreprises sont indispensables et font partie intégrante des expérimentations pour tester des méthodes de recrutement allégées. Les métiers qui font l’objet du plus grand nombre de recrutements seront la priorité. Ce projet est une priorité pour trouver la solution entre offre et demande d’emploi. Il fait partie intégrante de la stratégie de plein-emploi mise en place par le Gouvernement.
Les entreprises sont essentielles et doivent donc contribuer à tester des solutions de recrutement plus légères. Les postes les plus demandés seront privilégiés. Ce plan, qui équilibre l’offre et la demande de travail, est une pièce maîtresse de la politique gouvernementale pour garantir un taux de plein-emploi.
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